les incendies se multiplient et l’état d’alerte est déclenché

Pas moins de 35 000 foyers d’incendie ont été dénombrés depuis le début de l’année, soit 85% de plus que l’an dernier. Rien que sur la journée du 12 Août, on comptait 14.000 foyers actifs.

Par GVadmin Modifié le 26 avril 2012 à 16 h 01
© Boris Dmitrienkov

Pas moins de 35 000 foyers d'incendie ont été dénombrés depuis le début de l'année, soit 85% de plus que l'an dernier. Rien que sur la journée du 12 Août, on comptait 14.000 foyers actifs.

© Boris Dmitrienkov

Le climat sec et la chaleur qui sévissent sur ces régions constituent des facteurs aggravants. La pratique de la brûlure des terres agricoles est encore très répandue et est à l'origine de nombreux départs de feux. Mais certains propriétaires accusent également le mouvement des Sans-Terre de déclencher délibérément des incendies afin d'inciter les autorités de la réforme agraire à les destituer de leurs terres. Enfin, les difficultés logistiques pour accéder à certains territoires ralentissent les interventions des pompiers.

Il est certain que la question du climat pèse fortement. Le changement des règles météorologiques est bien réel, souligne Bóris Alexandre César, directeur des opérations de la Fondation Florestal.

Selon lui, il y a dix ans, la saison sèche durait de juillet à début Septembre. Aujourd'hui on estime qu'elle se prolongera jusqu'à Octobre.

Les conséquences se font sentir à plusieurs niveaux. Premièrement, les destructions se multiplient : maisons isolées, villages d'indigènes, exploitations agricoles, scieries, etc. Puis ce sont les problèmes respiratoires qui se multiplient. La ville de Porto Velho (État de Rondônia) respire 15 fois plus de monoxyde de carbone que la norme stipulée par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé).

Les zones sensibles ne sont pas épargnées. Dans l'État du Mato Grosso, on dénombre 32 aires de préservation écologique touchées, ainsi que des terres indigènes et 2 parcs nationaux. La préoccupation est grande pour certaines régions déjà affectées par les incendies de 2005 et qui commençaient à peine à récupérer leur végétation. Dans l'État de l'Acre, plus de 400 000 hectares de forêt sont déjà partis en fumée, ce chiffre dépassant le triste record de l'année 2005.

Un village indigène de l'ethnie des Ikpeng est menacé par les flammes qui durent depuis plusieurs jours. Il se situe dans le Parc National du Xingu, région déjà secouée par le débat concernant le méga projet hydroélectrique de Belo Monte. Les 380 familles du village se relaient jour et nuit afin de contenir l'incendie. L'arrivée des pompiers dans cette zone difficile d'accès est attendue avec angoisse, eux seuls possédant les moyens nécessaires pour éteindre un incendie entretenu par les vents forts et la sécheresse de la végétation.

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