chasse et écotourisme font bon ménage

L’état d’Hidalgo, au nord de la capitale, a décidé de miser sur la chasse pour attirer les touristes. La création de cinq ranchs spécialisés dans ce domaine a déjà généré plus de 6 000 emplois directs ou indirects et devrait permettre de veiller à la préservation des espèces menacées.

Le secrétariat à l’Environnement et aux Ressources naturelles (Semarnat) a décidé d’encourager la création de réserves de chasse où seront élevées différentes espèces d’animaux recherchées par les adeptes de la chasse sportive. Sa situation géographique fait de l’état d’Hidalgo le lieu idéal où développer ce genre d’activité, puisque presque 60% de la chasse est pratiquée dans le centre du pays.

À l’heure actuelle, cinq ranchs proposent déjà à leurs visiteurs de chasser au fusil, à l’arc ou à la carabine des espèces telles que le daim, le cerf, le bison, le pécari ou encore l’antilope.

Oralia Vega, secrétaire au Tourisme, explique que ces réserves attirent un public très spécifique et génèrent des retombées économiques importantes au niveau local. Il estime que l’écotourisme, en particulier la chasse et la pêche sportives, permettront de faire de l’état d’Hidalgo une destination touristique majeure au niveau national.

La Réserve de chasse de Santa Ana compte près de 300 hectares et abrite des espèces telles que le sanglier européen ou le cerf de Virginie. Il est possible d’y camper et d’assister à des cours ou à des ateliers.

Au ranch San Carlos, dans la commune d’Epazoyucan, une auberge de campagne attend les visiteurs et l’on peut y chasser le cerf élaphe, le cerf axis, le mouflon de Barbarie, le sanglier, le cerf Sika et le daim.

L’objectif affiché par ces établissements est le développement du tourisme et la lutte contre le braconnage des espèces sauvages en voie d’extinction. Pas sûr que ce dernier argument réussisse à convaincre les défenseurs des animaux…

milenio.com