Réunion préparatoire au sommet de Cancun révèlant les divergences pays développés / pays en développement

La réunion sur le climat de Tianjin s’est tenue du 4 au 9 octobre dernier. Lors de ces 6 jours de négociations, les désaccords persistants ont été discutés, …

Par GVadmin Publié le 18 octobre 2010 à 13 h 59

La réunion sur le climat de Tianjin s’est tenue du 4 au 9 octobre dernier. Lors de ces 6 jours de négociations, les désaccords persistants ont été discutés, principalement relatifs aux transferts de technologie, aux aides financières, aux réductions post Kyoto et aux méthodes d’évaluation des réductions des émissions.

Tianjin Guanyihao © Patrick Shichuan

C’était la dernière réunion préparatoire avant le sommet de Cancun. Celle qui devait réduire les désaccords pour avancer réellement au Mexique. Mais à la fin des discussions, la presse chinoise a révélé une synthèse des travaux par Su Wei et Xie Zhenhua, les deux protagonistes côté chinois.

Le principal désaccord porte sur les transferts de technologies. Selon le Vice-président de la Commission Nationale du Développement et la Réforme Xie Zhenhua, les pays développés ne sont pas prêts à faire les concessions nécessaires. Le point de vue chinois est que :

-          Les technologies vertes devraient être librement utilisables par tous

-          L’argument des pays développés selon lequel la majorité de ces technologies sont détenues par des entreprises privées est un prétexte. Les gouvernements pourraient par des incitations fiscales et administratives exiger que les brevets deviennent publics.

-          Les pays développés ne peuvent moralement pas s’enrichir sur le dos du climat.

-          La preuve que les pays développés ne sont pas sincères dans leurs promesses sur les transferts de technologies réside dans les allusions à la taille du marché des technologies vertes. La chambre de commerce américaine a estimé le marché chinois à 34,6 milliards de dollars d’ici 20 ans dans une étude publiée au début du sommet. Un marché supérieur au marché de l’IT.

Les autres points de désaccord entre pays émergents et pays développés sont :

1 – Les aides financières

A Copenhague, les pays développés ont promis 30 milliards de dollars par an entre 2010 et 2012 pour venir en aide aux pays en voie de développement au niveau de l’adaptation au changement climatique. Les pays émergents n’ont pas encore vu ces fonds arriver.

2 – Les réductions post-Kyoto

Après 2012, les réductions d’émissions ne sont pas encore fixées. La Chine a depuis longtemps mis sur la table ses propositions qui ont été accueillies favorablement par la communauté internationale. En revanche, les États-Unis continuent de faire des propositions trop basses et doivent faire plus de concessions.

3 – Les méthodes d’évaluation des réductions d’émissions

Dans le cadre de l’accord de Copenhague, les pays développés ont exigé une 'triple faisabilité' pour les projets de réduction attachés aux aides qui y ont été promises :

-          mesurabilité des réductions

-          faisabilité du reporting

-          faisabilité d’une mesure indépendante les réductions réalisées

Les pays en développement se sont pliés à ces exigences, que les pays développés ont étendues aux projets financés par des fonds locaux. La Chine s’y oppose et considère que c’est une atteinte à sa souveraineté. Elle doit garder le droit de gérer totalement les projets qu’elle finance en propre.

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