Cessons de penser au climat, le seul souci est la biodiversité!

Le directeur du Département de Conservation de Nouvelle-Zélande a soulevé le débat : vivre en harmonie et de manière viable avec notre écosystème n’est pas distinct de l’économie, c’est une des clés.

Par GVadmin Publié le 3 décembre 2010 à 6 h 14

Le directeur du Département de Conservation de Nouvelle-Zélande, Al Morrison, a soulevé le débat : vivre en harmonie et de manière viable avec notre écosystème n’est pas distinct de l’économie, c’est une des clés. Si nous le détruisons, c’est la fin de notre économie.

Al Morrison. Photo / Supplied ©nzherald.co.nz

Plusieurs organisations ont ensuite alerté sur l’utilisation non viable et non équitable de la nature au niveau mondial et prôné une nouvelle ère de vie en harmonie avec la nature. Le directeur exécutif du programme environnemental des Nations Unies y est également allé de son commentaire :

Sans une action urgente pour freiner la perte rapide de biodiversité, la plupart des écosystèmes qui soutiennent l’économie mondiale s’écrouleront.

En réaction, de nombreuses initiatives, y compris une 'Décennie de la Biodiversité', ont été suggérées afin d’atteindre les objectifs de développement en biodiversité pour le millénaire (réduire les pressions et promouvoir l’utilisation viable des ressources, protéger les espèces et la diversité génétique, etc.)

Les experts néo-zélandais ont continué le débat lors de la conférence 'Biodiversité : 2010 et au-delà', à l’université d’Otago, dans le cadre de l’Année de la Biodiversité. Des participants du monde entier ont réfléchi aux cinq objectifs stratégiques mondiaux de la biodiversité : les bienfaits et les risques, le fonctionnement de l’écosystème et de la biodiversité, les aspects culturels, et l’écologie urbaine, ou les sciences sociales et biologiques se rencontrent.

La Nouvelle-Zélande est perçue comme un des leaders en protection de la nature mais nous devons arrêter de voir cela comme un luxe : c’est un fait, nous devons encore en faire bien plus pour protéger notre environnement et l’utilisation équitable des richesses de la nature.  La Nouvelle-Zélande doit aussi faire attention au contrôle des parasites et des maladies et ne pas oublier que nous avons déjà perdu plusieurs espèces indigènes animales et florales.

Ce qui fait de la biodiversité une cause plus importante que le réchauffement climatique est que le respect de la biodiversité est lié aux cinq autres domaines : l’alimentation, l’eau, l’énergie, le climat et la pollution.

nzherald.co.nz

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