Les centres d’appels traitent leurs employés comme des prisonniers

En Inde, les centres d’appels traitent leurs employés comme des prisonniers. C’est ce qu’a déclaré le secrétaire général d’un grand syndicat indien. Horaires à rallonge, bureaux inconfortables et salaires minuscules, …

Par GVadmin Publié le 7 décembre 2010 à 6 h 24

En Inde, les centres d’appels traitent leurs employés comme des prisonniers. C’est ce qu’a déclaré le Secrétaire général d’un grand syndicat indien. Horaires à rallonge, bureaux inconfortables et salaires minuscules, un cocktail dur à avaler pour les jeunes qui rêvent de sortir de la pauvreté par le travail.

© Alexey Bogatyrev

Le management de nombreux centres d’appel exige que leurs employés travaillent 12 heures par jour. S’ils ne s’exécutent pas, la réaction est simple : la porte. Ces déclarations sont de Gurudas Dasgupta, secrétaire général du syndicat All-India Trade Union Congress (AITUC). Dasgupta a des choses encore plus dérangeantes à dire. Il a reçu des plaintes de salariés de plusieurs centres d’appels où les dirigeants auraient mis en place une pratique incroyable. Il s’agit d’ajouter dans la nourriture du restaurant d’entreprise une poudre contraceptive. L’idée est d’éviter les grossesses des employées, afin de ne pas avoir à prendre en charge les coûteux congés maternité, etc…

Ces pratiques seraient la règle dans la profession. Ce serait le cas surtout dans les villes de Chennai, Delhi et Bangalore. D’autre part, beaucoup d’entreprises traitent leurs employés comme des prisonniers et ne leur accorde aucun repos. Ces 'maltraitances' envers le personnel s’ajoutent à la nature même du travail dans les centres d’appel. Assis pendant des heures, beaucoup de salariés se plaignent de douleurs à la nuque, au dos et au ventre.

Le souci du confort des employés ne semble donc pas très développé chez les employeurs indiens. Selon Dasgupta, les autorités devraient se pencher sur le problème et faire appliquer les lois du Code du travail avec vigueur.

thehindu.com

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