Les nouveaux métiers de l’environnement

Plus besoin d’être biologiste ou ingénieur pour se spécialiser dans l’écologie. Les universités offrent désormais des formations de troisième cycle liées à l’environnement et au développement durable à des professionnels provenant de secteurs très divers…

Par GVadmin Modifié le 24 juillet 2012 à 15 h 00

Plus besoin d’être biologiste ou ingénieur pour se spécialiser dans l’écologie. Les universités offrent désormais des formations de troisième cycle spécialisées dans l’environnement et le développement durable à des professionnels provenant de secteurs très divers.

À l’heure où la préservation de la planète apparaît plus que jamais comme une nécessité absolue, nombreux sont ceux qui aimeraient apporter leur pierre à l’édifice et aider notre société à relever les défis imposés par le réchauffement climatique et l’épuisement des ressources naturelles.

Andrea Obaid fait partie de ces professionnels qui ont décidé de se réorienter pour mettre leur carrière en adéquation avec leurs convictions personnelles :

J'étais journaliste culturel, mais j’avais l’impression de ne rien apporter à la société, dans un milieu culturel axé sur la variété et la télé-poubelle. J’ai fini par ressentir que ce que j’écrivais et ce que je disais était vraiment sans intérêt.

Après avoir obtenu une bourse, elle a décidé de tout plaquer et de s’inscrire à l’université Pompeu Fabra de Barcelone, pour suivre un Magistère en communication scientifique, médicale et environnementale. Son diplôme en poche, tout est allé très vite : à peine arrivée au Chili, Andrea a rejoint l’équipe de l’émission ‘Cazadores de Ciencia' sur TVN (Télévision Nationale du Chili), avant d’intégrer la Commission Nationale d’Investigation Scientifique et Technologique (Conicyt). Elle a ensuite pu réaliser son rêve en créant son propre programme, TecnoCiencia, sur Radio Cooperativa.

Son émission a déjà été récompensée par de nombreux prix, dont quatre reconnaissances internationales, pour sa contribution à la science, la santé, l’environnement et la technologie. Mieux encore, l’Association américaine pour l’avancée de la science (AAAS), éditrice de la célèbre revue Science magazine, l’a choisie pour représenter l’Amérique latine lors du Sommet international des sciences qui se tiendra à Washington en février prochain.

Les universités chiliennes offrent de nombreuses spécialisations tournées vers l’écologie, ouvertes à divers secteurs.

À Valparaiso, l’Université de Playa Ancha propose un Magistère en Éducation environnementale d’une durée de deux ans, destiné aux professeurs et aux professionnels de la communication sociale dont l’objectif est la prise de conscience, l'amélioration et la gestion de la relation Homme/Environnement.

Dans la région du Biobío, l’université de Concepción offre un Magistère en économie des ressources naturelles et de l’environnement, qui permettra de former des chercheurs, des professeurs et des analystes.

L’université de la Frontera, dans le sud du pays, propose quant à elle un Magistère en gestion des ressources naturelles, qui permet aux professionnels des secteurs de l’agriculture, des forêts ou encore du tourisme, d’apprendre à conserver et à gérer durablement les zones naturelles protégées.

Enfin, à l’université de Santiago de Chile, il est possible de suivre un Magistère en environnement mention gestion territoriale, dont le programme orienté vers le développement technologique multidisciplinaire permet aussi bien la candidature d’ingénieurs, agronomes ou forestiers, que d’architectes, de médecins, de biologistes, de physiciens, de géographes ou de chimistes.

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