Les grandes villes sabotent la culture de légumes

Une étude récente montre que, si la population australienne continue à grandir au même rythme, 430 000 hectares de culture autour de Sydney et Melbourne seront convertis en habitations dans un future proche.

Par GVadmin Modifié le 17 juillet 2012 à 15 h 13

Une étude récente montre que, si la population australienne continue à grandir au même rythme, 430 000 hectares de culture autour de Sydney et Melbourne seront convertis en habitations dans un future proche.

Melbourne, Australie

Cette recherche entreprise par le Ministère de l’immigration australien tire le signal d’alarme, comme l’explique Rachel Mackenzie, porte-parole de Growcom, une organisation du secteur de l’horticulture : avec le niveau actuel de 260 000 immigrants par an, en 2050, l’Australie ne pourra plus répondre aux besoins et devra importer ses fruits, noix, légumes, produits laitiers et viandes.

En politique, le programme est passé de 'Grande Australie' sous Kevin Rudd à 'Australie viable' avec Julia Gillard, Premier Ministre depuis 2010. Malgré tout, même sans immigration, les villes devraient grandir 1 fois et demi, nécessitant 2,5 plus de décharges publiques.

Growcom appelle donc le gouvernement à réagir : sans une bonne production agricole, l’Australie sera à la merci des marchés mondiaux. Pour le moment, beaucoup de pays peuvent se permettre l’exportation mais avec la diminution des ressources en eau, rien ne dit que ce sera toujours possible d’ici quelques années.

Le gouvernement vient de nommer un groupe de réflexion sur la politique alimentaire nationale, avec lequel Growcom travaille de près. Pour le moment, la préoccupation est la reconstruction après les récentes inondations, mais sur le long terme, la sécurité alimentaire est le plus grave problème pour la population australienne. Le gouvernement du Queensland, touché par les inondations, a mis de côté la proposition de discussion de politique et de planification des terres cultivables. Mais il sera impossible de conserver une industrie viable et croissante sans une stratégie des sols cultivables clairement expliquée aux secteurs miniers, urbains et agricoles.

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