Le futur passe par le développement durable

La pêche, mais aussi les activités liées à l’économie maritime et le tourisme, sont les secteurs qui représentent le plus fort potentiel de croissance du pays. Maintenant, pour augmenter la compétitivité, il faut d’autres réformes dans d’autres domaines …

Par GVadmin Modifié le 24 juillet 2012 à 16 h 37

La pêche, mais aussi les activités liées à l’économie maritime et le tourisme, sont les secteurs qui représentent le plus fort potentiel de croissance du pays. En outre, augmenter la compétitivité implique des réformes fortes dans d’autres domaines.

Port de Boa Vista, Cap Vert © Domenico Farone

Un accord économie/ environnement

La qualification professionnelle, la justice, la législation du travail, les infrastructures portuaires et aéroportuaires et la fiscalité doivent passer par des reformes profondes pour que la croissance économique soit une réalité au Cap Vert.
Ces mesures ont été défendues par Miguel Frasquilho, directeur de l’ES Research, durant une présentation du rapport sur l’économie cap-verdienne.
La création d’emploi passe par une flexibilisation de la législation.
 Au niveau fiscal, il est nécessaire de "simplifier et baisser les taux d’intérêt. C’est la seule façon de booster l’activité économique, réduire la fraude, l’évasion fiscale, et faciliter la vie de l’Etat et du contribuable".

L’économie maritime est un des secteurs prioritaires sur lequel les investissements doivent se porter. Cette économie au sens large englobe la pêche, les transports maritimes, le tourisme, les sports nautiques, la construction, l’énergie, la réparation navale, le captage de l’eau et la production de sel.

 Le rapport indique que

La création d’un centre régional d’appui à la pêche industrielle et d’un centre de recherches océanographique et environnementale, alliée à une capacité de pêche renforcée, pourra rendre à ce secteur son rôle déterminant dans le progrès du pays et dans son émancipation à l’échelle internationale.

L'indispensable protection des ressources locales

La pêche, bien qu’historiquement un des principaux secteurs de l’économie cap-verdienne, représente à peine 0,7% du PIB. Au niveau social, elle possède un impact local significatif, étant la source principale de protéine animale consommée sur l’archipel et générant près de 5 000 emplois directs, selon les chiffres divulgués en 2008 par l’Institut National de Développement de la Pêche.

 Les objectifs dévoilés dans l’étude de l’ES Research pour le secteur de la pêche consistent en une hausse de la valeur ajoutée et un instrument de réduction de la pauvreté au travers d’une exploitation durable des ressources.

Le rapport insiste sur le facteur central et essentiel que représente cette gestion durable. Déjà, en 2008, la Banque Mondiale, soulignait la nécessité de garantir la préservation d’écosystèmes sains et d’exploiter les ressources en évitant les conséquences irrécupérables qu’une pêche excessive pourrait causer.

 D’ailleurs, un des grands objectifs du Programme Régional de la Pêche pour l’Afrique Occidentale, est la gestion durable, ainsi que la réduction de la capture illégale dans la Zone Economique Exclusive du Cap Vert et l’augmentation des ressources de produits locaux dans l’économie nationale.

En vertu de son exceptionnelle situation géographique, le Cap Vert réunit toutes les conditions nécessaires pour faire de la pêche un axe de développement durable fondamental pour le pays

souligne Miguel Frasquilho. Bien que le territoire continental du Cap Vert soit limité,

il dispose d’une grande Zone Economique Exclusive (ZEE) de 789 400 km2, presque 10% de la ZEE de toute l’Afrique subsaharienne

observe le directeur de l’ES Research.

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