Perte record dans la couche d’ozone

Le satellite Envisat a enregistré, au mois de mars, un niveau très bas de la couche d’ozone dans la zone européenne de l’Arctique. En cause: les gaz CFC.

Par GVadmin Modifié le 24 juillet 2012 à 17 h 42

L'Arctique sans ozone

Le satellite Envisat de l'ESA a mesuré des niveaux faibles d'ozone, parmi les plus bas enregistrés, sur le secteur euro-atlantique de l'hémisphère nord.

La baisse record est due à des vents particulièrement forts appelés vortex polaires. Ces vortex ont isolé la masse atmosphérique au-dessus du pôle Nord, l'empêchant de se mélanger à l'air des latitudes moyennes et générant ainsi de très basses températures.

Les gaz CFC ont troué dans la couche d'ozone et continuent d'agir. Image NASA, Wiki Commons

Le responsable: le CFC

En mars, la lumière du soleil a frappé la masse d’air froid, relâchant des atomes de chlore et de brome dans la partie inférieure de la stratosphère à environ 20km de la surface. Ces gaz destructeurs d'ozone générés par les Chlorofluorocarbures (CFCs) détruisent l’ozone et la transforment en molécules individuelles d’oxygènes.

La couche d'ozone atmosphérique est situé à environ 25 km au-dessus du niveau des mers et agit comme un écran solaire, protégeant les organismes vivant sur Terre des rayons ultraviolets nocifs. Ces derniers sont destructeurs pour la vie marine et risquent aussi d'accroître le nombre de cancer de la peau chez l'Homme.

Un phénomène encore mal connu

Les températures stratosphériques dans l'Arctique montrent de fortes variations d'un hiver à l’autre. La dernière fois que des températures stratosphérique anormalement basses avaient été enregistrées, c'était au-dessus du pôle Nord en 1997. Les chercheurs tentent de comprendre pourquoi les deux derniers hivers arctiques ont été si rigoureux et si ces événements, apparemment aléatoires, sont statistiquement liés au changement climatique.

Mark Weber de l'Université de Brême, a déclaré:

Les mesures effectuées par les instruments SCIAMACHY, MIPAS et GOMOS à bord d'Envisat fournissent des informations uniques sur la couche d'ozone, ce qui permettra aux chercheurs de séparer les changements dynamiques et chimiques et d'identifier l'influence des changements climatiques sur la stratosphère. Il est donc essentiel que ces instruments de mesure rendent encore beaucoup de résultats à l'avenir.

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