La capitale prépare l’arrivée du grand aqueduc

Pékin va recevoir en permanence l’eau du grand aqueduc sud nord en 2014. L’administration s’y prépare : garantie des besoins de 2011 à 2014, et amélioration de la gestion des ressources au delà de cette échéance.

Par GVadmin Modifié le 2 août 2012 à 15 h 14

Pékin va recevoir en permanence l’eau du grand aqueduc sud-nord en 2014. L’administration s’y prépare : garantie des besoins de 2011 à 2014, et amélioration de la gestion des ressources au-delà de cette échéance.

Comme on peut le voir sur cette image, Pékin manque cruellement d'eau. L'aqueduc devra y remédier. ©Fernand0 (Wikimédia Commons)

Plus d'eau, moins de puits

C’est un des plus grands chantiers de la république populaire : le projet d’adduction des eaux du sud riche en ressources aquifères vers le nord du pays toujours plus sec. Une grande échéance approche puisque ce projet, né presque en même temps que la "nouvelle Chine" en 1949, va voir sa première phase aboutir en 2014. A cette date, la capitale pourra recevoir en permanence de l’eau potable dérivée des provinces méridionales.

Pékin s’y prépare. L’administration a déjà annoncé que la construction de "puits privés" (conditionnés à l’obtention d’autorisations administratives) qui se multiplient allait être interdite à partir de 2014. Auparavant, les nouvelles demandes seront examinées avec prudence. Pékin va même investir de 100 à 200 millions de yuans (de 10,7 à 21,4 millions d’euros) par an pendant la période du douzième plan (2011-2015) pour améliorer la qualité des eaux des puits privés. Ce type de forages assure aujourd’hui 20% de l’offre d’eau potable de la ville.

La chasse au gaspillage, première priorité

Autre axe de la gestion des ressources en eau de la ville, la fermeture des entreprises les plus consommatrices. Cheng Jing, responsable du bureau de l’eau municipal, a fait ces déclarations dans un entretien radiophonique récent.

Dans les 5 années à venir, un grand nombre de sociétés sur-consommatrices vont être fermées. Les "bains douches" collectifs, les stations de ski aux alentours de la capitale vont être observés de près. On va aussi adopter massivement l’utilisation d’eau recyclée pour l’irrigation des parcs et pelouses de la capitale.

Chen Jing a aussi présenté les avancées faites dans la réduction des pertes sur le réseau de distribution. Aujourd’hui, 3.000 appareils ‘d’écoute des fuites’ sur les canalisations de distribution ont été installés. Ces mécanismes permettent aux services des eaux de détecter, très rapidement après son apparition, une fuite d’eau. Le volume d’eau gaspillé à cause des pertes sur le réseau en 2010 a pu ainsi être réduit de 21% par rapport à 2009 et 44% par rapport à 2008. La mairie va généraliser l’utilisation de cette technologie.

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