Le chef d’entreprise DD idéal: quelles attentes pour la nouvelle génération de dirigeants?

Les dernières années ont marqué le “verdissement” de nombreuses sociétés. En dépit de l’abondance des engagements et des initiatives, quelles actions caractériseront la nouvelle génération de chefs d’entreprises dans leurs engagements environnementaux ?

Par GVadmin Modifié le 2 août 2012 à 15 h 13

Les dernières années ont marqué le "verdissement" de nombreuses sociétés. En dépit de l’abondance des engagements et des initiatives, quelles actions caractériseront la nouvelle génération de chefs d’entreprises dans leurs engagements environnementaux ?

La question fut posée par Julie Menter, journaliste et consultante pour l’agence Blu Skye Consulting, lors d’un table ronde réunissant Joel Makower, président du Groupe GreenBiz, Jamais Cascio, chercheur à l’Institute for the Future, Michael Kobori, vice-président durabilité sociale et environnementale de Levi Strauss & Co, ainsi que Glen Low, conseiller en développement durable et innovation à l’agence Blu Skye Consulting.

Le DD gagne-t-il du terrain ?

Pas de doute pour Joel Makower.

Aujourd'hui, les entreprises avancent plus qu’elles ne parlent.

A titre d’exemple, Coca-Cola et Pepsi rivalisent dans la fabrication des bouteilles en plastique en utilisant le plus de matériaux végétaux ; Unilever vient de s’engager à réduire de moitié l'empreinte écologique de ses produits d'ici 2020 ; et Walmart souhaite aider les Américains à manger plus sainement.

Si ces implications sont positives et bénéfiques, les dirigeants doivent être conscients qu'il reste encore un long chemin à parcourir étant donné l'ampleur des défis auxquels nous sommes confrontés : la tendance de la planète est toujours au réchauffement, les océans continuent à être vidés et plus d’un milliard de personnes souffrent de la faim.

Croissance, durabilité et régénération

"Être capable de régénérer les ressources" a été la phrase marquante de la rencontre. Si chacun souligne l’importance pour les entreprises de continuer à s’engager dans la réduction de leur empreinte écologique, l'objectif majeur à long terme des chefs d'entreprises est la régénération des ressources naturelles, et pas seulement de viser l’ "impact zéro".

Même si des modèles économiques comme le "biomimétisme" et le système du "berceau au berceau" représentent des outils intéressants, ils se sont avérés toutefois difficiles à mettre en place dans la réalité. D’autres concepts d'entreprises émergents, comme ceux basés sur la consommation collective telle que le covoiturage, sont autant de grands pas dans la bonne direction bien qu’ils aient un impact très réduit puisque limités à des secteurs très particuliers.

Jamais Cascio conclut:

l’heure de penser un nouveau paradigme économique a sonné.

En plaçant au cœur de la réflexion "la régénération", il est possible de trouver une meilleure voie pour une véritable durabilité.

Selon les experts présents, les entreprises devraient être capables de renouveler les ressources qu’elles utilisent en recréant par exemple une eau plus propre, un air plus pur, davantage de richesses et une meilleure santé.

Le défi de cette prochaine génération de décideurs est de taille : consommer, transformer, réutiliser, durer et régénérer. Une révolution à souhaiter pour que les entreprises deviennent une force positive et des catalyseurs du changement dans le monde. Affaire à suivre…

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