Pas d’étude d’impact environnemental pour les projets solaires

Le ministère de l’environnement a fait ce choix pour soutenir le développement de la filière photovoltaïque. Les professionnels se réjouissent. Mais il faudra que cela n’entraîne pas des pratiques néfastes pour l’environnement immédiat des centrales PV.

Par GVadmin Modifié le 2 août 2012 à 16 h 55

Le ministère de l’environnement fait cette concession pour soutenir le développement de la filière photovoltaïque. Les professionnels se réjouissent. Mais il faudra que cela n’entraîne pas des pratiques néfastes pour l’environnement immédiat des centrales PV.

L'installation de panneaux solaires en Inde (ici Gurgaon) va être simplifiée par la nouvelle législation pour encourager le développement de la filière. © Ggn77 (Wikimédia Commons)

Les conditions d'installation de panneaux solaires assouplies

Le ministère des énergies nouvelles et renouvelables (MNRE) avait mis le sujet sur la table récemment. La loi sur les Etudes d’Impact Environnemental de 2006 (EAI – 2006) inclut la nécessité d’obtenir ce permis pour les projets de production électrique d’origine solaire. Le MNRE a donc demandé au ministère de l’environnement et des forêts (MoEF) de revoir sa copie. Et il a obtenu gain de cause. Le 13 mai, un mémo publié sur le site du MNRE annonçait :

Les projets solaires photovoltaïques ne sont plus régis par la loi EAI-2006 et le permis environnemental n’est plus nécessaire pour ce type de projets.

Une aide au développement dans les États indiens

Les réactions dans l’état du Gujarat, qui mise gros sur la filière, sont très positives. Le premier secrétaire au département de l’énergie de l’état D.J. Pandian estime ainsi:

Cette clarification est la bienvenue car elle va aider les promoteurs à planifier et mettre en place des projets de production électrique solaires.

Il a confié à cette occasion que l’état espérait atteindre une capacité de génération de 3.000 MW dans les 5 années à venir.

L'industrie photovoltaïque soulagée

Les réactions dans le monde industriel sont aussi favorables. Pranav Mehta est le président de l’association des producteurs d’énergie solaire de l’état.

Auparavant, les promoteurs de centrales photovoltaïques avaient besoin d’une autorisation environnementale car elle était exigée par les banques et autres financiers. Grâce à cette évolution, les choses sont plus claires et la recherche de fonds sera facilitée.

Le montage des dossiers d’investissements s’en voit aussi fortement simplifié.

Aujourd’hui, l’état du Gujarat a une capacité de 950 MW d’énergie solaire. 500 MW supplémentaires devraient être raccordés au réseau d’ici décembre 2011. La clarification sur les permis environnementaux devrait accélérer le rythme, espérons simplement qu’elle n’entraînera pas une dégradation de la qualité environnementale des projets.

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