Des scientifiques établissent l’impact positif d’un rituel védique sur l’environnement

‘Athirathram’ est un rituel qui remonte à plus de 4000 ans. Des scientifiques indiens réputés ont étudié son impact sur l’environnement. Amélioration de la germination des graines, réduction de la concentration de microbes dans l’atmosphère… Un résultat qui n’étonne pas les prêtres.

Par GVadmin Modifié le 7 août 2012 à 14 h 46

"Athirathram" est un rituel qui remonte à plus de 4.000 ans. Des scientifiques indiens réputés ont étudié son impact sur l’environnement. Amélioration de la germination des graines, réduction de la concentration de microbes dans l’atmosphère… Un résultat qui n’étonne pas les prêtres.

Selon les premières estimations, le rite de l'Athirathram serait bon pour l'environnement en permettant une germination plus rapide des graines. © Arayilpdas.

Un rite traditionnel face à la science moderne

"Athirathram"est un type de Yajña, rituel multimillénaire de tradition védique. Il est toujours pratiqué notamment dans l’état du Kerala. Une équipe de scientifiques menée par le professeur V. P. N. Nampoori, ancien directeur de l’école internationale de photonique de l’université de Cochin, s’est intéressé à son impact sur l’atmosphère, les sols et les micro-organismes environnant. Il a suivi un Athirathram’ qui s’est déroulé du 4 au 15 avril dernier.

Des semis avaient été placés autour du foyer à des distances différentes. La germination a été accélérée nettement au plus proche du foyer. Notamment, les semis de pois chiche (localement le "bengal gram") auraient germés jusqu’à 2.000 fois plus vite que dans des conditions normales…

Autre découverte, la concentration de microbes dans l’atmosphère. Des mesures ont été effectuées avant, pendant, puis tous les 4 jours ayant suivi la tenue du Yajña. Elles étaient prises à proximité immédiate du foyer, à 500 mètres et à 1,5 kilomètres de celui-ci. Résultat, l’air est pur et peu chargé en microbes au plus près de la tenue du rituel, pendant et après son déroulement. L’activité microbienne dans les sols a été aussi fortement réduite par le sacrifice.

Rester critique

Selon Nampoori, la raison de ces effets bénéfiques proviendrait essentiellement des vibrations produites par les chants rituels.

Ces découvertes vont permettre d’inciter à la continuation de ces traditions pour le bien de l’environnement.

Ces résultats qui semblent un peu étonnants de prime abord ne surprennent pas du tout les prêtres et fidèles. Mais il faut cependant se méfier de ces déclarations qui se parent de l’habit de la science pour défendre des pratiques traditionnelles. Une tendance des grands pays en développement à promouvoir la renaissance de leur culture traditionnelle, à l’heure de leur retour sur le devant de la scène internationale, pourrait expliquer bien des "découvertes" similaires dans les années qui viennent…

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