Pour une industrie du batik plus durable

Le batik est une technique d’impression des étoffes très répandue en Asie du sud-est. Si c’est une richesse culturelle, c’est aussi un fardeau pour l’environnement. Une initiative européenne va aider les entreprises locales à diminuer leur emprunte écologique.

Par GVadmin Modifié le 9 août 2012 à 15 h 10

Le batik est une technique d’impression des étoffes très répandue en Asie du sud-est. Si c’est une richesse culturelle, c’est aussi un fardeau pour l’environnement. Une initiative européenne va aider les entreprises locales à diminuer leur emprunte écologique.

Ces magnifiques étoffes pourront, grâce à la coopération euro-malaise, se faire sans dégâts pour l'environnement. © CollinsFromParis (Wikimédia Commons)

Un art traditionnel à dépolluer

Le procédé du Batik utilise de la cire pour couvrir les tissus à décorer. Les étoffes sont ensuite plongées dans des bains de teintures successifs pour former des motifs élaborés. Cette pratique traditionnelle est la première source de pollution des PME malaisiennes. Utilisation de produits chimiques, forte consommation électrique, procédés inefficaces… la liste est longue.

L’initiative pour un batik propre (CBI, pour Clear Batik Initiative) a été lancée par la chambre de commerce Allemagne – Malaisie. Ce programme est cofinancé par l’Union européenne à hauteur de 1,8 millions d’euros. Les travaux sont axés autour de 3 axes : production durable, consommation responsable, dialogue sur les meilleures pratiques. Une centaine d’experts en production propre doit être formée. Ils seront ensuite envoyés en mission dans les nombreuses petites entreprises productrices du pays.

Un nouveau produit durable

Vincent Piket, représentant de l’UE sur ce projet, est très positif.

L’art du batik est très bien maîtrisé, il a été transmis de génération en génération depuis des siècles. L’Europe n’a rien à apporter de ce côté-là. En revanche, nous pouvons offrir notre expertise en matière de production responsable pour l’environnement, sûre pour les travailleurs et plus durable.

Outre les économies d’énergie, la réduction de la consommation d’eau et de matières premières, le projet vise en effet aussi à l’amélioration des conditions de travail. Le consommateur responsable sait désormais quel batik il doit acheter : le batik malais !

Aucun commentaire à «Pour une industrie du batik plus durable»

Laisser un commentaire

* Champs requis

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.