Bangalore intensifie la lutte contre les "autorickshaws" trop polluants

Les fameux autorickshaws indiens à deux temps (tricycles à moteur) créent une pollution atmosphérique et sonore à la limite du supportable. La mairie de Bangalore va subventionner massivement leur remplacement par des véhicules plus propres.

Par GVadmin Modifié le 23 août 2012 à 16 h 21
Un autorickshaw à Bangalore

Les fameux autorickshaws indiens à deux temps (tricycles à moteur) créent une pollution atmosphérique et sonore à la limite du supportable. La mairie de Bangalore va subventionner massivement leur remplacement par des véhicules plus propres.

Le rickshaw est ce célèbre tricycle qui permettait au passager de se faire confortablement transporter par un conducteur qui suait dans la chaleur moite de l’Inde. Aujourd’hui, son successeur motorisé se voit partout en Asie, et c’est souvent un moteur à deux temps qui le propulse.

Avec pour conséquence un bruit de pétarade plaisant et original pour le voyageur occasionnel, mais désagréable pour le conducteur, le passager et le riverain. D'autant plus que ces moteurs à deux temps sont très polluants.

La mairie de Bangalore subventionne depuis plusieurs années le retrait de ces autorickshaws, par une sorte de ‘prime à la casse’ de 10 000 roupies (environ 155 euros). Somme considérée par les syndicats de conducteurs comme insuffisante. Le gouvernement a cependant décidé de doubler cette subvention, la faisant passer directement à 20 000 roupies (environ 310 euros).

Objet culturel mythique

Si cette mesure pouvait permettre de supprimer tous les rickshaws à deux temps, nul doute que les Bangaloris applaudiraient des deux mains. En effet, sur les 80 000 autorickshaws que compte la municipalité, 27 000 sont des modèles à deux temps très polluants et bruyants.

Malheureusement, pas sûr que la nouvelle règle permettra l’éradication du mal. En effet, bien des conducteurs sont attachés à leur véhicule et estiment que les modèles à deux temps pourraient être encore utilisés dans des villes secondaires proches de Bangalore. Ils renâclent à prendre une prime tout en sachant que leur gagne pain qui les a souvent accompagnés de longues années va partir à la casse…

Peut-être auraient-ils préféré un passage direct au tricycle électrique, un peu comme ce qui se prépare aux Philippines. Espérons que ce ne soit qu’une première étape, et qu’après le passage aux quatre-temps, Bangalore se mettra bien vite au zéro-émissions !

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