Le tourisme archéologique renforce le développement social et l’identité culturelle

Alors qu’une douzaine de nouveaux sites archéologiques s’apprêtent à ouvrir leurs portes, l’Institut National d’Anthropologie et d’Histoire tient à s’assurer que cette activité continue d’agir comme un moteur pour le développement local.

Par GVadmin Modifié le 23 août 2012 à 16 h 51
Pyramide à Tehuacalco

Riche de nombreux vestiges hérités des grandes civilisations précolombiennes, le patrimoine culturel mexicain attire chaque année plusieurs millions de touristes. Alors qu'une douzaine de nouveaux sites archéologiques s'apprêtent à ouvrir leurs portes, l'Institut National d'Anthropologie et d'Histoire tient à s'assurer que cette activité continue d'agir comme un moteur pour le développement local.

Si le Mexique fait partie des destinations touristiques les plus prisées de la planète, c’est bien sûr grâce à la douceur de son climat et à la beauté exceptionnelle de ses plages… mais pas seulement.

Le pays offre aussi l'opportunité de découvrir le monde oublié des Mayas et des Aztèques, bâtisseurs de génie ayant laissé derrière eux d'innombrables cités, temples et constructions en tout genre, dont près de la moitié reste encore à découvrir.

Selon Alfonso Maria y Campos, directeur de l'Institut National d'Anthropologie et d'Histoire (INAH), entre 10 et 12 nouveaux sites archéologiques devraient bientôt voir le jour dans le cadre du projet présidentiel de l'Année du tourisme au Mexique.

Profiter de la dynamique touristique

Six d'entre eux sont déjà accessibles au public : Tehualcalco (dans l'état de Guerrero) ; Bocana del Río Copalita (Oaxaca), Peralta et Cañada de la Virgen (Guanajuato) ; Tancama (Querétaro) et Chiapas de Corzo (Chiapas).

Ces projets ont poussé l’INAH et le Secrétariat au Tourisme (Sectur) à organiser conjointement un sommet au cours duquel des spécialistes ont pu partager leur expérience concernant la promotion du patrimoine culturel à des fins de développement local.

Pour Alfonso Maria y Campos, l'héritage pré-hispanique constitue un élément essentiel pour la construction de l'identité culturelle de la nation. Le directeur de l’INAH insiste sur la nécessité de promouvoir le tourisme archéologique de manière responsable.

15 millions de visiteurs locaux

Il explique que la mission de l’INAH consiste à s'assurer de l'existence systématique d'un projet de recherche favorisant la diffusion de la culture. L'ouverture d'un site doit notamment garantir le développement social et économique des communautés environnantes.

Les zones archéologiques, les musées et les monuments historiques ont attiré à eux seuls 18 millions de visiteurs au cours de l'année 2010, dont seulement 3,5 millions de touristes étrangers. Des chiffres qui illustrent bien l'importance qu'attachent les Mexicains à l'histoire de leur pays.

Actuellement, la zone Maya, la vallée de Mexico et l'état d’Oaxaca sont les secteurs qui reçoivent le plus grand nombre de touristes, en particulier les sites archéologiques de Chichén Itza, Tulum, Cobá, Uxmal et Palenque, ainsi que les musées nationaux d'anthropologie et d'histoire.

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