Le pays se met à l’heure de l’écologie urbaine

Doha, la capitale du Qatar, est sans doute l’une des villes les plus développées au monde. Mais un développement intense s’accompagne toujours d’une pollution urbaine. Le Qatar, lui, a bien décidé de ne pas laisser traîner ce problème.

Par GVadmin Modifié le 7 novembre 2012 à 17 h 48
Doha

Doha, la capitale du Qatar, est sans doute l’une des villes les plus développées au monde. Mais un développement intense s’accompagne toujours d’une pollution urbaine. Le Qatar, lui, a bien décidé de ne pas laisser traîner ce problème.

La skyline de Doha.
Pour adhérer un peu plus au concept d'écologie urbaine, il faudra peut-être éteindre quelques lumières à Doha.

Il y a une dizaine de jours, 150 experts régionaux et internationaux, privés et publics, de l’écologie durable se sont entretenus à Doha à l’occasion du deuxième Sommet annuel sur l’humanisation des villes de demain. Ils ont pu parler de la façon dont utiliser le potentiel actuel des villes pour répondre aux besoins humains du futur.

Mohamed Ahmed al-Sayed, directeur de la municipalité de Doha, a déclaré que le ministère de la Municipalité et de la Planification urbaine (MMUP), partenaire de la conférence, "donnait la priorité à la création et au développement de parcs, de jardins publics, d’espaces verts et d’autres moyens de divertissement, afin d’établir une relation étroite entre les habitants et leurs zones résidentielles."

Essa bin Hilal al-Kuwari, président de Kahramaa, la compagnie d’électricité et des eaux du Qatar, a également déclaré que son entreprise s’engageait à trouver des solutions pour produire de l’énergie à faible émission de CO2 afin de protéger l’environnement. Il a insisté sur l’importance de l’eau et de l’électricité dans le développement de toute société en affirmant que leur consommation avait plus que doublée ces dernières années. Il ajoute :

Il y a à l’heure actuelle un besoin urgent de mettre en place des solutions écologiques afin d’accroître la production et de limiter les coûts.

Optimiser le transport public

Les différents participants à la conférence ont également abordé le sujet du transport et de la planification urbaine. Ils ont conclu qu’il y avait besoin de concevoir des villes offrant de nombreuses activités afin de limiter les déplacements. Osama Freija, ingénieur des transports chez MMUP déclare à ce sujet :

Nous souhaitons développer des zones que nous appellerions "vie, travail et magasins". Cela nous permettrait de réduire notre dépendance aux véhicules.

Geoff Mee, président adjoint de la Qatar Railways Company (compagnie de chemins de fer qatariens), a annoncé que les trains pourraient devenir la colonne vertébrale des transports dans les villes modernes et qu’il s’agissait du moyen de transport idéal car :

  • il est confortable et rapide
  • il réduirait les embouteillages et la durée des déplacements
  • il limiterait le nombre de camions traversant les villes grâce aux terminaux reliés aux principaux ports du pays
  • il résoudrait les problèmes actuels de stationnement

De plus, Tareq Emtairah, chercheur en gestion environnementale à l’Institut international d’économie environnementale et industrielle, a déclaré que les Qatariens utilisaient principalement leur voiture pour leurs loisirs et faire des achats :

Nous sautons dans nos voitures car c’est l’option la plus pratique. Une planification urbaine et des transports en commun novateurs devraient offrir de meilleures options qui permettraient aux gens d’oublier leur voiture.

gulf-times.com

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