L’Afrique souhaite un transfert de technologies sur les questions environnementales

Le Zimbabwe est un pionner en Afrique en ce qui concerne la protection de l’environnement. Le pays de Francis Nhema est souvent le premier, par exemple, à signer des traités écologiques internationaux. Mais le ministre de l’Environnement appelle à une action plus réfléchie à l’échelle du continent.

Par GVadmin Modifié le 3 août 2012 à 17 h 25
Francis Nhema, ministre de l'Environnement.

Le Zimbabwe est un pionner en Afrique en ce qui concerne la protection de l'environnement. Le pays de Francis Nhema est souvent le premier, par exemple, à signer des traités écologiques internationaux. Mais le ministre de l'Environnement appelle à une action plus réfléchie à l'échelle du continent.

Communauté Chikukwa.
La communauté de Chikukwa, à la frontière avec le Mozambique, est un modèle d'autosuffisance alimentaire. En 20 ans, les flancs des montagnes Chimanimani sont passées de désertiques à extrêmement fertiles, grâce à des techniques durables et écologiques.

Les pays du continent africain et d’autres du tiers-monde ont besoin de technologies qui amènent des bénéfices pour l’environnement et non de celles qui leur créent d’autres problèmes.

Les propos sont de Francis Nhema, ministre de l’Environnement et des Ressources Naturelles du Zimbabwe. Ceux-ci ont été prononcés lors de la 15ème réunion sur les principaux thèmes de la Convention de Vienne et du Protocole de Montréal (protection de la couche d'ozone), organisée à Harare du 24 au 27 octobre.

Les priorités pour le continent africain concernent, selon lui, la question de l’éradication des substances qui fragilisent la couche d’ozone, le rôle du Protocole de Montréal dans l’atténuation des changements climatiques, et les problèmes financiers. M. Nhema affirme :

En tant que pays africain en développement, nous faisons face à de nombreux défis qui ne peuvent être résolus de façon isolée, car les problèmes sont similaires et dépassent nos frontières.

Le ministre a reconnu les efforts, avec l’appui des Nations Unies, des 55 pays africains présents à cette réunion pour diminuer l’usage des substances détruisant la couche d’ozone. Le gouvernement du Zimbabwe s’est lui-même engagé à éliminer la totalité de ces produits nocifs. Pour Francis Nhema, le fait que ce pays ait été le premier à ratifier la Convention de Vienne et le Protocole de Montréal, en 1992, prouve son engagement.

Dans la majorité des pays, les substances comme le bromure de méthyle et les hydrochlorofluorocarbones (HCFC) sont principalement utilisés dans l’agriculture ou le secteur de la réfrigération et de la climatisation.

Aucun commentaire à «L’Afrique souhaite un transfert de technologies sur les questions environnementales»

Laisser un commentaire

* Champs requis

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.