Sauver les orques grâce aux lois anti-esclavage

Une scientifique néo-zélandaise tente de libérer les orques des parcs marins américains en utilisant les lois d’abolition de l’esclavage de 1865.

Par GVadmin Modifié le 2 août 2012 à 15 h 32
Orques au SeaWorld de San Diego, Californie. © The Lamb Family (Flickr.com)

Une scientifique néo-zélandaise tente de libérer les orques des parcs marins américains en utilisant les lois d’abolition de l’esclavage de 1865.

Ingrid Visser et Keiko.
Ingrid Visser avec Keiko ("Sauvez Willy") © Terry Hardie | Dr. Ingrid N. Visser

Le professeur Ingrid Visser et quatre collègues préparent un procès pour libérer cinq orques utilisés dans des centres aquatiques Sea World. Le collectif considère ces animaux comme des esclaves forcés de participer aux spectacles des parcs d’attraction.

Les cinq orques sont en captivité depuis au moins 20 ans. Installée en Nouvelle-Zélande, Ingrid Visser travaille avec deux spécialistes des orques, deux anciens dresseurs d’orques de Sea World et des représentants de la PETA, association de protection des animaux. Leur arme : le 13ème amendement de la Constitution américaine, qui interdit l’esclavage.

La liberté, c'est la vie !

Le professeur Visser commence ses recherches sur les orques en 1992 et les résultats de ses études montrent les structures socio-culturelles, l'intelligence et les longues distances parcourues par ces animaux en milieu naturel. Les orques des centres aquatiques sont privés de ces caractéristiques de  leur mode de vie et souffrent en général d’une espérance de vie bien plus courte : 9 ans au lieu de 50 ans en liberté !

Le groupe a bon espoir que le procès ait lieu et que les orques puissent bientôt prendre leur retraite.

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