247 reptiles vivants dans une valise

Stupeur parmi les agents de sécurité de l’aéroport de Buenos Aires, en découvrant des dizaines de serpents venimeux, de lézards et d’araignées dans la valise d’un voyageur…

Par GVadmin Modifié le 19 octobre 2012 à 16 h 17

Stupeur parmi les agents de sécurité de l’aéroport de Buenos Aires, en découvrant des dizaines de serpents venimeux, de lézards et d’araignées dans la valise d’un voyageur. Le trafic d’animaux exotiques met en péril des espèces provenant de tout le continent.

Des centaines de reptiles vivants ont été trouvés dans la valise d'un Tchèque. ©Department of sustainability & environment

Karel Abelovsky, 51 ans, s’apprêtait à embarquer à bord du vol Buenos Aires-Madrid, lorsque le personnel chargé de contrôler les bagages aux rayons X a eu la surprise de détecter une grande quantité de « matière organique en mouvement » à l’intérieur de sa valise. En ouvrant celle-ci, les agents de sécurité se retrouvent nez-à-nez avec plus de 200 reptiles et autres animaux rares, dont neuf espèces de serpents venimeux, enfermés dans des récipients en plastique.

Des espèces en provenance de toute l'Amérique du Sud

Inculpé pour contrebande, le ressortissant tchèque risque jusqu’à 10 ans de prison. Il a été libéré sous caution dans l’attente de son procès. Les animaux se trouvent quant à eux en quarantaine au zoo de Buenos Aires, tandis que les serpents venimeux ont été envoyés à l’Institut national de santé argentin, afin qu'ils aident à la fabrique d'antidotes.

Parmi les animaux saisis, les policiers ont également découverts des escargots, des tortues, des araignées et des lézards, cachés au milieu des vêtements du voyageur. Les espèces viennent du nord de l’Argentine, du Paraguay, du Brésil, et même du Mexique.

Des animaux en mauvaise santé

Face à cette arrivée massive d’espèces rares, les biologistes du jardin zoologique de la capitale sont quelque peu débordés. De nombreux animaux sont morts asphyxiés dans la valise, tandis que d’autres ont succombé au stress où souffrent de maladies infectieuses. Pour Miguel Rivolta, vétérinaire du zoo:

Il est difficile de se procurer des insectes pour les alimenter et reproduire leur habitat sauvage. Le mieux que l’on puisse faire pour ces animaux serait de les libérer le plus vite possible dans leur environnement naturel.

Pour cela, il faudra néanmoins attendre la décision du tribunal en charge du dossier.

Après une escale à Madrid, Karel Abelovsky comptait rejoindre son pays, où il aurait vendu les animaux qu’il tentait d’exporter illégalement. Accusé de contrebande aggravée, le Tchèque est suspecté d'appartenir à un réseau international de trafic d'animaux sauvages.

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