Il faut sauver Némo!

Le cerveau et le système nerveux des poissons souffriraient de nos émissions de dioxyde de carbone. Elles neutralisent leurs sens et menacent leurs chances de survie

Par GVadmin Modifié le 17 juillet 2012 à 17 h 19

Le cerveau et le système nerveux des poissons souffriraient de nos émissions de dioxyde de carbone. Elles neutralisent leurs sens et menacent leurs chances de survie

Une étude australienne démontre que les émissions de CO2 ont un impact sur le système nerveux des petits poissons. ©Thomas Quine (Flickr)

Une équipe du Centre d’Excellence du Conseil Australien de Recherches (ARC) étudie plusieurs années les poissons des coraux, en particulier les bébés, vivant dans une eau à concentration élevée en CO2. Le carbone a un impact sur l’ouïe, l’odorat et les capacités à éviter les prédateurs, laissant penser que les chances de survie des petits poissons vont en diminuant si les émissions de CO2 ne sont pas réduites.

Selon le Professeur Munday, de l’équipe de recherche de l’ARC, environ 2,3 milliards de tonnes d’émissions humaines de CO2 se dissolvent dans les océans chaque année. Elles modifient l’environnement des poissons et créatures marines. Cet excès de CO2 augmente l’acidité de l’eau, perturbant les coquillages, le plancton et attaquant directement le système nerveux des poissons.

Le CO2 perturbe les sens des poissons

Le CO2 agit sur les neurotransmetteurs des poissons. Même si les plus gros poissons sont un peu touchés, les plus affectés sont les juvéniles des petites espèces, comme les poissons-clowns (Némo), ou les poissons demoiselles. Privés de leur odorat, les jeunes poissons ont du mal à repérer un récif ou un prédateur. Et les résultats des dernières recherches suggèrent que d’autres domaines peuvent être affectés.

Les poissons perdent également une partie de leur ouïe, qui leur permet de localiser les coraux, repaires des prédateurs, et de les éviter pendant la journée. De même, leurs capacités à tourner, cruciales pour la vie en banc, ne sont plus aussi précises. Désorientés et isolés, ils deviennent des proies faciles.

Ces recherches confirment que, avec la pêche industrielle et les émissions de CO2, l’humain est vraiment le plus grand des prédateurs!

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