Troisième édition du festival de cinéma vert à Moscou

La troisième édition du festival de cinéma vert Ekotchachka (Ecocup) se déroule à Moscou du 17 au 19 février. Projections de films, tous étrangers, suivies de débats avec des militants d’organisations écologistes, sont au programme.

Par GVadmin Modifié le 17 juillet 2012 à 16 h 29

La troisième édition du festival de cinéma vert Ekotchachka (Ecocup) s'est déroulée à Moscou du 17 au 19 février, sous la houlette du réalisateur français Thomas Lesourd. La projection des films, tous étrangers, était suivie de débats animés par WWF, la branche russe de Greenpeace, l’organisation écologiste EKA, ainsi que des journalistes et des écologistes célèbres.

La conspiration de la lampe

Le thème principal du festival est, cette année, l’efficacité énergétique. Spectateurs et spécialistes tentent de déjouer «la conspiration de la lampe», d’après le film de l’Allemande Cosima Dannoritzer (The Light Bulb Conspiracy, Prêt à jeter en français), sur l’obsolescence programmées des marchandises.

Dans Solar Taxi, Erik Schmidt met en scène un simple chauffeur de taxi londonien qui décide de prouver au reste du monde que la voiture solaire est bien réalisable. Les organisateurs espèrent que le film soit comme un déclic:

Chacun pourra ensuite décider si cela vaut ou non le coup.

Le film A Road Not Taken, des Suisses Christina Hemauer et Roman Keller, nous ramène à l’époque de Jimmy Carter, qui avait exigé que la Maison blanche soit équipée de panneaux solaires.

En dehors des salles, les spectateurs pourront également échanger leurs piles usagées contre des cartes postales du festival et des bloc-notes, produits à partir des chutes et des surplus de l’industrie du livre.

Jardin de poche

Le festival aborde aussi la nourriture. Un sujet qui concerne tout le monde. L'organisatrice du festival, Anastasia Laukkanen, explique ce choix:

Imaginons une nouvelle sorte d’apocalypse, la ville s’étend et bientôt, il n’y a plus de place pour faire pousser des légumes. Qu’est-ce qu’on fait? C’est simple, on prend une benne de camion et on y installe une bennoferme.

La question du régime alimentaire et de l'alimentation saine est également abordée.

Des sons et des pôles

Nick Sherman, réalisateur du film Soundtracker, qui enregistre les sons de la terre depuis trente ans, explique que chaque année, le spectre des sensations acoustiques de l’homme se réduit: en 2011, il restait le bruit du ressac, le chant des oiseaux et le bruissement des dunes.

Les pôles sont aussi en haut de l'affiche, avec les films The Pole Explorer et The Antarctica Challenge du documentariste canadien Mark Terry.

Enfin, le documentaire britannique Vanishing of the Bees, tente de sensibiliser le public russe sur la disparition soudaine des abeilles européennes.

1 commentaire on «Troisième édition du festival de cinéma vert à Moscou»

  • Très bon article sur un festival comme il y en a de plus en plus chez les russes. Une conscience environnementale existe en Russie depuis bien des années déjà. Jusqu’ici elle avait du mal à se faire connaître. Mais avec Internet, la donne change.

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