Le réchauffement climatique provoque la migration de la moule africaine

La hausse de la température de l’océan serait à l’origine de l’expansion d’une nouvelle espèce de moule, native d’Afrique, vers la côte portugaise. Telle est la thèse d’un groupe de chercheurs de l’Université d’Algarve.

Par Cathy Phouphetlinthong Modifié le 8 juin 2012 à 17 h 59

La hausse de la température de l’océan serait à l’origine de l’expansion d’une espèce de moule, native d’Afrique, vers la côte portugaise. Telle est la thèse d’un groupe de chercheurs de l’Université d’Algarve.

Des moules africaines au Portugal. © Okavanga

L’été 2011, des scientifiques du Centre des Sciences de la Mer (CCMAR) ont découvert, dans la région de Vilamoura et sur l’ile du Farol, une nouvelle espèce de moule. Son existence n’était pas répertoriée dans l’Océan Atlantique européen.

La moule noisette, portant le nom scientifique "Perna perna", est très abondante en Afrique. Elle existe aussi au Sri Lanka, au Sud de l’Inde et en Amérique, où elle a été introduite.

La découverte de l’espèce a été faite par une élève en mastère du centre. Elle a donné lieu à la publication d’un article scientifique dans une revue internationale, en avril 2012.

Les chercheurs qui ont découvert la moule estiment que l’espèce s’est étendue vers l’Europe à partir de l’Afrique du Nord. Le réchauffement global et de la hausse de la température de la surface de la mer en seraient les causes.

L’espèce se distingue de celle de la Méditerranée, plus abondante dans les eaux portugaises, par sa typique couleur noisette. La forme de sa coquille permet aussi de la distinguer.

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