Des écoles vertes qui résistent aux cyclones

UNICEF montre l’exemple en construisant des écoles « vertes » à Madagascar. A la pointe du progrès, les enfants des zones rurales pourront étudier malgré les cyclones et les grosses chaleurs.

Par Cathy Phouphetlinthong Publié le 11 juillet 2012 à 0 h 17

UNICEF montre l’exemple en construisant des écoles « vertes » à Madagascar. A la pointe du progrès, les enfants des zones rurales pourront étudier malgré les cyclones et les grosses chaleurs.

L'Unicef a lancé un concept d’école verte. © Unicef UK

Des écoles vertes

De nouvelles salles de classe ont été construites avec le soutien de l'UNICEF. Les enfants malgaches peuvent enfin étudier à l’abri de la pluie et du soleil. Pour la première fois cette année 2012, les pluies des cyclones n’ont pas empêché les enfants d'aller à l’école à Marolondo, un village à 450 km de Tananarive.

Les toits des classes ont été spécifiquement conçus pour rendre la chaleur moins oppressante. Les ruines des vieilles structures en bois sont devenues un terrain de jeux. Le vieux bâtiment scolaire avait été détruit par un cyclone en 2008.

A l’époque, les enfants se sont retrouvés sous des tentes, mais il faisait si chaud que les cours étaient difficiles à assurer. Puis, le vent et la pluie sont arrivés et ont tout détruit. Tout le monde a été renvoyé à la maison.

Réduction des impacts de construction

Les parents sont désormais rassurés par les nouveaux bâtiments. Les inscriptions ont augmenté à l’école primaire. L'UNICEF a donné 1,3 million de dollars pour la construction de 57 autres écoles malgaches. Le projet est aussi de réduire les impacts de construction tout en avançant vers les objectifs du programme l’Éducation pour tous.

Madagascar a besoin de construire 3 000 salles de classe par an jusqu’en 2015. Il faut aussi s’occuper du millier de classes détruites ou abimées par les cyclones chaque automne.

Talents, connaissances et techniques locales

Jacques Ramaroson, coordinateur de l’ONG, se charge de construire les écoles à Marolondo. Au lieu de faire cuire de la terre, il utilise des briques de pisé, matière première locale. Les constructeurs s’adaptent au type de sol et ils n’ont plus besoin de ciment: les briques tiennent ensemble avec un peu d’eau. Bâtir avec cette méthode est 25% moins cher et plus rapide. L’école de Marolondo a pu être construite en 3 mois seulement.

Le responsable d’Unicef à Madagascar déclare:

“Imaginez les conséquences pour l’environnement si les briques utilisées étaient des briques ordinaires. Pour bâtir deux salles de classe, il faut 14 000 briques en terre cuite. Cela exige de brûler un hectare de forêt et de relâcher 200 tonnes de CO2 dans l’atmosphère. Nous avons lancé un concept d’école verte. Il promeut les techniques et les matériels de construction qui respectent l’environnement. »

L'UNICEF espère développer les talents, les connaissances et les techniques locales, et donner l’exemple à d’autres institutions et compagnies de construction à Madagascar.

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