Mer de Ross : la Nouvelle-Zélande refuse le projet de conservation du « dernier océan »

La mer de Ross, située en Antarctique, est selon les scientifiques, la mer la plus intacte au monde. En effet, elle avait été jusqu’à maintenant préservée de la pollution, de la pêche intensive et de l’introduction d’espèces non-indigènes. Regardée comme un des écosystèmes les plus riches au monde, elle est aujourd’hui menacée par l’activité humaine. La Nouvelle-Zélande vient de refuser de s’associer à un projet de conservation proposé par les Etats-Unis.

Par GVadmin Modifié le 13 septembre 2012 à 17 h 11

La mer de Ross, située en Antarctique, est selon les scientifiques, la mer la plus intacte au monde. En effet, elle avait été jusqu'à maintenant préservée de la pollution, de la pêche intensive et de l’introduction d’espèces non-indigènes. Regardée comme un des écosystèmes les plus riches au monde, elle est aujourd’hui menacée par l’activité humaine. La Nouvelle-Zélande vient de refuser de s’associer à un projet de conservation proposé par les Etats-Unis.

Le documentaire « Le dernier océan », sorti au deuxième trimestre 2012, raconte la menace qui pèse sur cette mer dont l’écosystème a été extrêmement bien préservé. Selon les scientifiques, la mer de Ross est aussi une chance de comprendre le fonctionnement naturel des écosystèmes.

L’introduction de la pêche, soutenue par la Nouvelle-Zélande, a en quelques années commencé à bouleverser cet écosystème. L’exploitation de la Légine Antarctique a notamment été dénoncée. En effet, ce poisson dont l’habitat est la mer de Ross, est devenu met raffiné dans les plus grands restaurants américains. Sa survie est donc menacée par la société de consommation.

Si les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande ébauchent des plans différents de conservation, cela réduit les chances de parvenir à un accord lors de la prochaine convention internationale.

Le représentant de Greenpeace en Nouvelle-Zélande, Steve Abel, explique que

« le ministre des Affaires étrangères, Mr McCully, a déclaré que la Nouvelle-Zélande deviendrait le pays leader en terme de projets de conservation. Mais en fait, la proposition faite par la Nouvelle-Zélande est la moins solide des deux. »

Selon lui, la Nouvelle-Zélande a manqué cette opportunité de travailler avec les Etats-Unis pour protéger la mer de Ross, mieux connue sous le nom du « dernier océan ».

Il pense que les projets néo-zélandais donnent la priorité aux besoins insignifiants d’une petite industrie de la pêche sur la protection de l’océan le plus pur au monde.

« Malgré notre rôle historique de gardiens de la mer de Ross, le gouvernement a décidé d’épauler l’industrie de la pêche. Internationalement, ca nous met dans l’embarras. C’est trahir les valeurs de notre pays. Et c’est catastrophique pour notre réputation de leader en matière d’environnement. »

Greenpeace soutient la proposition de l’Alliance de l’Océan Antarctique (AOA). Celle-ci renforcerait la réserve marine afin de protéger des régions écologiquement vitales à la mer de Ross, y compris la calotte glaciaire. Ni le plan de la Nouvelle-Zélande, ni celui des Etats-Unis n’atteins les objectifs proposés.

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