De même que nous DEVONS engager notre transition énergétique, les entreprises du secteur doivent engager leur transition interne, et ce sera très, très difficile tant que leur objectif sera orienté rendement financier plutôt que service. Vu les échéances environnementales, qu’on ne reportera pas comme un simple rendez-vous, c’est au politique de les FORCER au changement. ça peut sembler autoritaire, mais l’alternative à long terme sera une forme ou une autre de dictature (on peut facilement imaginer le climat politique et social au lendemain d’un “overshoot and collapse” qui est de moins en moins à exclure, même si le problème énergétique n’en sera qu’une composante).
Mais le politique a depuis longtemps failli et le sursaut démocratique tarde.
Souhaitons qu’il n’arrive pas ce que j’ai vu ailleurs. Je suis né voilà 50 ans dans un village de pêcheurs, doté d’une conserverie qui donnait du travail à tous. “Grâce” à la surpêche (merci les sushis, merci les bateaux usines râtisseurs japonais, merci la démographie, merci la boulimie consumériste), ceux qui y naissent aujourd’hui voient le jour dans un village de chômeurs, et la situation continue d’empirer.
Il faut stopper ce modèle le plus vite possible.
De même que nous DEVONS engager notre transition énergétique, les entreprises du secteur doivent engager leur transition interne, et ce sera très, très difficile tant que leur objectif sera orienté rendement financier plutôt que service. Vu les échéances environnementales, qu’on ne reportera pas comme un simple rendez-vous, c’est au politique de les FORCER au changement. ça peut sembler autoritaire, mais l’alternative à long terme sera une forme ou une autre de dictature (on peut facilement imaginer le climat politique et social au lendemain d’un “overshoot and collapse” qui est de moins en moins à exclure, même si le problème énergétique n’en sera qu’une composante).
Mais le politique a depuis longtemps failli et le sursaut démocratique tarde.
Souhaitons qu’il n’arrive pas ce que j’ai vu ailleurs. Je suis né voilà 50 ans dans un village de pêcheurs, doté d’une conserverie qui donnait du travail à tous. “Grâce” à la surpêche (merci les sushis, merci les bateaux usines râtisseurs japonais, merci la démographie, merci la boulimie consumériste), ceux qui y naissent aujourd’hui voient le jour dans un village de chômeurs, et la situation continue d’empirer.
Il faut stopper ce modèle le plus vite possible.