Nous sommes ce que nous mangeons

Je viens juste d’achever la lecture du livre de Jane GOODALL, « Nous sommes ce que nous mangeons » alors qu’on ne nous parle que des lasagnes congelées et du Chevalgate dans la presse. Quand on y pense, c’est assez horrible de se dire qu’on ne sait même plus ce qu’on a dans son assiette quand on mange de la nourriture industrielle…

Par Octavia Tapsanji Modifié le 27 février 2013 à 10 h 36

Je viens juste d’achever la lecture du livre de Jane GOODALL, « Nous sommes ce que nous mangeons » alors qu’on ne nous parle que des lasagnes congelées et du Chevalgate dans la presse. Quand on y pense, c’est assez horrible de se dire qu’on ne sait même plus ce qu’on a dans son assiette quand on mange de la nourriture industrielle… Personnellement, ce genre de révélations ne me surprend pas et je suis heureuse d’ailleurs que ce soit révélé au grand jour. Peut-être que grâce à cela, les consommateurs essaieront de revoir leur façon de s’alimenter.

Jane Goodall

Moi je n’achète jamais de plats cuisinés prêts à être réchauffés, mais parfois j’aimerais bien… Je veux dire par là que ça me ferait gagner du temps. Hop qu’est ce qu’on mange ce soir ? j’ouvre le congél, des bonnes lasagnes, hop direct au four, une demi-heure plus tard c’est prêt, on passe tous à table. Pendant que le plat cuit, j’ai pu passer du temps avec les enfants, chouette. Non, en fait, mon quotidien c’est plutôt : qu’est-ce qu’on mange ce soir, y’a des légumes dans le bac, hop on les épluche, pendant qu’ils cuisent à la vapeur / dans l’eau, je nettoie les épluchures, je fais cuire des céréales, des protéines, des légumineuses, trente minutes plus tard on passe à table c’est prêt, je viens de passer une demi-heure debout dans la cuisine avec les enfants dans les pattes, je suis crevée ». Mais non, je ne veux pas manger de la m***e, même si cela implique plus de travail au quotidien !

Pour en revenir au livre de Jane GOODALL, c’est un livre passionnant. Elle nous explique les conséquences dramatiques de notre mode d’alimentation actuel (déforestation, pollution des sols et océans, élevage intensif, etc.) et appuie ses arguments sur pas mal de chiffres et d’études scientifiques parues à ce sujet. L’auteur, qui a passé de nombreuses années à étudier les chimpanzés, est elle même végétarienne et propose des solutions concrètes pour faire face aux problèmes globaux liés aux questions alimentaires (obésité, gaspillages, hyperactivité…).

Elle cite par exemple ce restaurant californien, Chez Panisse, qui compose ses menus avec des produits bio et locaux, ainsi que l’engagement d’Alice Waters (en photo ci-dessus), Directrice de l’établissement, qui a fondé the Edible Schoolyard Project afin que les enfants des quartiers puissent apprendre à faire pousser des légumes localement mais aussi à composer des menus équilibrés et savoureux.

Bref, en tant que citoyens, parents, consommateurs, nous sommes nous aussi responsables de cette malbouffe, nous devons inculquer à nos enfants l’amour de la cuisine, le respect de notre corps et des aliments, et bien sûr celui de la planète.

Nous sommes ce que nous mangeons : Un livre engagé que je vous recommande vivement, vous y apprendrez énormément de choses et vous aurez forcément envie de vous nourrir autrement (si ce n’est pas déjà le cas…) !

Marie-France Farré

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