Le Cap-Vert, paradis du fruit ?

Après l’introduction de nouvelles variétés de bananiers et d’ananas le mois dernier, c’est maintenant le Pitaya qui est implanté au Cap-Vert avec le soutien de l’Union Européenne.

Par Octavia Tapsanji Publié le 12 mars 2013 à 0 h 27

Après l’introduction de nouvelles variétés de bananiers et d’ananas le mois dernier, c’est maintenant le Pitaya qui est implanté au Cap-Vert avec le soutien de l’Union Européenne.

Le pitaya, fruit originaire d’Amérique du Sud, sera introduit au courant du mois de mars par l’Institut National de Recherche et Développement Agraire (INIDA), dans les mêmes conditions que la banane et l’ananas.

“Cette espèce s’adapte bien à des conditions sèches et apportera sa contribution à la diversification de la fruiticulture et au rendement des agriculteurs cap-verdiens”, explique un communiqué.

Selon l’INIDA, l’introduction du pitaya, qui a déjà été testé avec de “bons résultats” aux iles Canaries, dont le climat est similaire à celui du Cap-Vert, est faite dans le cadre du projet de reprise de la culture de la banane et de la diversification de la production agricole sur l’île de Santiago. Cela représente un investissement de 600 000 euros par an, cofinancé par l’Union Européenne et le gouvernement cap-verdien.

D’une durée de 2 ans, le projet débuté en 2011, est mis en place par l’INIDA, via l’introduction de plantes “in vitro”, et a pour principal objectif d’augmenter la production de la banane, et d’introduire de nouvelles espèces et variétés d’arbres fruitiers, comme le pitaya, la mangue et l’ananas.

Le projet comporte également un volet de recherche basé sur l’introduction de nouvelles variétés de bananier et ananas, résistant aux principales maladies, et de nouvelles espèces d’arbres fruitiers pour des tests d’adaptation et la promotion d’innovations technologiques.

Au-delà de sa contribution financière, l’Union Européenne s’est engagée à fournir une assistance technique spécialisée pour la diversification et la modernisation de la production agricole, vinicole, en fruiticulture et horticulture. Elle participera également à des actions d’amélioration de la gestion des bassins hydrographiques de Brava et Santo Antão.

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