Le local s’inscrit dans l’économie du partage

Ces derniers temps la crise a fortement modifié nos comportements de consommateurs, un pouvoir d’achat en berne et un moral très affecté, nous limitent dans nos dépenses.

Par Octavia Tapsanji Modifié le 10 avril 2013 à 10 h 17

Ces derniers temps la crise a fortement modifié nos comportements de consommateurs, un pouvoir d’achat en berne et un moral très affecté, nous limitent dans nos dépenses.

Sans oublier une actualité très sombre laissant les consommateurs dans des positions de méfiance, entre les scandales alimentaires de viande de cheval (plus d’autres) et les trahisons de nos politiques (l’affaire Cahuzac n’en est qu’à ses débuts). Un esprit de scepticisme et un manque de sécurité envers les grandes entreprises et les gouvernances se font fortement ressentir.

©Tipkin

L’achat malin devient une priorité, mais pas à n’importe quel prix non plus ! Un regain d’intérêt pour le local se met en place. D’acheter en direct auprès des producteurs, de se mettre derrière les fourneaux afin de participer à la création de nos repas et ne plus être dans la perspective du « C’est quoi que je mange exactement ?  »

Les firmes nous promettent monts et merveilles en rajoutant et se protégeant derrière des normes qu’elles n’appliquent plus, ainsi un retour vers nos pairs s’opèrent nous apportant plus de confiance.

Un repas partagé chez l’habitant donne plus de satisfaction gustativement et socialement qu’un plat préparé acheté en grande surface.

Ainsi on pourrait trouver notre salut, en faisant une consommation radine de proximité, bien compliqué tout ça, et pourtant si simple.

Le site de l’écologie Reporterre annonce la création de 600.000 emplois avec des achats locaux sans compter la confiance et l’enrichissement social que ça engendrerait.

Un retour aux sources ne serait  pas revenir en arrière mais prendre uniquement le meilleur de nos expériences en les mettant au goût du jour. L’économie du partage et la consommation collaborative s’inscrivent réellement dans cette démarche : plébisciter un commerce plus local avec moins d’intermédiaire. La Ruche qui dit Oui vous le propose, vous permettant de partir avec un panier bien garni de produits frais et variés venant de producteurs des environs.

D’autres se sont inscrits dans cette démarche, le but étant de primer une économie plus raisonnée, avec des achats utiles et de qualités.

Comme l’indique l’étude d’ Ethicity les Français deviennent adeptes de ces thèmes : « l’envie d’autrement », « on se prend en main », « le plaisir de la simplicité » .

Devenir des « consommacteurs » en valorisant les échanges proches de chez nous, c’est aussi ça positiver nos dépenses ! Faire du bien à notre portefeuille et valoriser une consommation plus humaine.

Bienvenue dans l’économie du partage !

Céline Laporte

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