Des panneaux solaires sur tous les toits de Calcutta ?

Le bureau de promotion immobilière de Kolkata a annoncé que les immeubles d’une ville satellite en cours de construction tireraient obligatoirement 2% au moins de leurs besoins électriques de l’énergie solaire. Un premier pas avant la généralisation à un Etat, voire à la fédération entière ?

Par Mathieu Viviani Publié le 6 juin 2013 à 0 h 15

Le bureau de promotion immobilière de Kolkata a annoncé que les immeubles d’une ville satellite en cours de construction tireraient obligatoirement 2% au moins de leurs besoins électriques de l’énergie solaire. Un premier pas avant la généralisation à un Etat, voire à la fédération entière ?

© Rameshng

Rajarhat-New Town est une ville satellite située dans la banlieue sud de Calcutta. Le projet de cette cité en cours de réalisation envisage une ville intelligente, bourrée de nouvelles technologies et… peu énergétivore. Rajarhat avait ainsi été ajoutée l’année dernière par les autorités de l’Etat à la liste des 54 ‘villes solaires’ du pays.

Les ‘Solar Cities’ cependant ne sont qu’un label peu contraignant, que les plus virulents qualifient de démarche éhontée de ‘Greenwashing’. C’était un peu le cas de Rajarhat jusqu’à fin mai, puisque aucune mesure concrète n’avait été annoncée. Cependant, la décision du bureau de promotion immobilière de Calcutta d’exiger un minimum d’énergie solaire pour tous les nouveaux bâtiments constitue enfin un pas en avant.

« Pour être justement qualifiée de ‘cité solaire’, une ville doit dériver 10% de son énergie au moins de l’énergie solaire » rappelle Gon Chaudhuri, expert du domaine. Un objectif qui devrait être atteint sans grand problème pour Rajarhat grâce à des chauffe-eau solaires, un éclairage public par LED alimentées par des panneaux photovoltaïques, des bâtiments éco-construits et des transports en commun responsables. La municipalité va par exemple mettre en service des motos taxis électriques.

Le succès du projet de Rajarhat ne fait pas de doute. Avec les technologies actuelles, la construction à partir d’une feuille blanche d’un grand quartier peut sans problème arriver à des économies d’énergie et l’utilisation d’énergies propres. Le défi reste d’étendre cette démarche à une plus vaste échelle, par exemple celle de toute la métropole de Calcutta, puis de l’Etat du Bengale Occidental. Il faudra pour cela pouvoir rendre des infrastructures existantes plus vertes, un challenge d’une toute autre ampleur…

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