La consommation collaborative stimule la prévention des déchets

C’est le sujet auquel nous ne pouvons échapper : tous les jours nous produisons, consommons et jetons. A l’occasion de son colloque national, L’ADEME nous sensibilise à la question des déchets avec un slogan fort en sens : « Réduisons vite nos déchets, ça déborde. » De simples mots pour certains, une vrai doctrine pour d’autres !

Par Mathieu Viviani Publié le 25 juin 2013 à 0 h 01

C’est le sujet auquel nous ne pouvons échapper : tous les jours nous produisons, consommons et jetons. A l'occasion de son colloque national, L’ADEME nous sensibilise à la question des déchets avec un slogan fort en sens :  « Réduisons vite nos déchets, ça déborde. » De simples mots pour certains, une vrai doctrine pour d'autres !

©Tumi-1983

Selon l’ADEME, 1,7 millions de tonnes de DEEE (Déchets d’équipements électriques et électroniques) sont générés chaque année par les entreprises et les ménages. Ces déchets ont un taux de croissance élevé : de 3 à 5% par an. L’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie fait appel à notre bon sens et nous conseille au mieux dans le traitement de nos déchets.

Des organismes et sociétés spécialisés ont vu le jour ces dernières années. Car les objets électriques et électroniques rencontrent de grandes difficultés à être recyclés. Certains matériaux ne pouvant être transformés et d’autres ayant besoin d’une attention particulière pour être démantelés, traités et réutilisés. Les cartes électroniques de nos objets adorés contenant des métaux rares et précieux, il était important de reprendre en main leur circuit de fin de vie afin de leur en donner une deuxième.

Ainsi nous retrouvons des sociétés comme Envie qui non seulement s’occupe du traitement de vos déchets, mais aussi propose des produits rénovés et garantis, tout en participant à une vraie solidarité pour l’accès à l’emploi. Ou encore La glanerie qui vous permet de donner une seconde vie à vos objets, avec le petit plus de réaliser des ateliers donnant pleins d’astuces pour la récup’ et des animations pour informer les plus jeunes. La sensibilisation passe aussi par l’éducation.

L’ADEME a attiré l'attention sur l’importance de nos usages, et nous a encouragé à revoir nos modes de consommation. Ceux-ci font parti des modifications de comportement que nous devrons intégrer. Le système D y trouve sa place, et des sites comme Comment réparer vous aident à devenir le roi de la bricole et de la débrouille.

Mais nous savons que le recyclage n’est pas suffisant et que pour éviter tous ces déchets, il suffirait de modifier certains maillons de la chaîne : « Produire- Consommer ».

Si notre consommation devenait plutôt notre utilisation, reprenons notre fameux placard, celui qui est encombré d’objets. Objets peu utilisés qui ont été produits pour notre plus grand bonheur, mais bonheur éphémère, le temps d’un usage ou d’une soirée.

Alors la consommation collaborative a pleinement sa place, elle favoriserait la diminution des déchets tout en permettant l’accès. Un objet pour plusieurs foyers ! Une seule ressource mais pour différentes utilisations. Ce maillon devient essentiel à notre chaîne de consommation, et permettrait même de produire mieux et de meilleure qualité.

Tipkin pourra vous aider à faire le plein usage de vos objets, avec vos proches ou des inconnus, que ce soit localement ou sur le lieu de vos vacances. Favoriser l’accès et le partage.

En somme une nouvelle définition est en train de naître : "Produire qualitatif. User à volonté. Réparer ou recycler pour une seconde vie".

Céline Laporte

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