D’ici cinq ans, le diesel pourrait avoir débarrassé les rues parisiennes. Interrogée dans le Journal du Dimanche, la maire de Paris a précisé ses objectifs en matière d’écologie. Les véhicules roulant au diesel pourraient ainsi être identifiés par une pastille, interdits dans certaines zones, et contrôlés.
La fin du diesel à Paris en 2020
« Je veux la fin du diesel à Paris en 2020, et si possible au-delà du périphérique ». Anne Hidalgo est très claire. En présentant son plan antipollution au Journal du Dimanche, la maire de Paris a déclaré la guerre à ce type de carburant, responsable de la pollution aux particules fines. Ce plan sera présenté au Conseil de Paris le 9 février prochain. Il avait déjà été évoqué durant la campagne municipale, mais par Nathalie Kosciusko-Morizet.
Les véhicules diesel identifiés et contrôlés
Si les mesures sont votées, les cartes grises des voitures roulant au diesel pourraient être équipées par une pastille, ou par une puce, permettant d’identifier le degré de pollution de tel ou tel véhicule. Indépendamment de cela, les voitures roulant au diesel pourraient être interdites dans certaines zones de la capitale. Enfin, pour que chacun respecte les règles, les contrôles antipollution pourraient être renforcés.
Des abonnements Autolib et Navigo en contrepartie
En contrepartie, la maire de Paris souhaite proposer aux Parisiens ou aux Franciliens abandonnant le diesel des abonnements Autolib, ou des réductions sur les forfaits Navigo, qui permettent d’emprunter les transports en commun. Des mesures qui s’ajoutent à celles mises en place par le gouvernement (bonus écologique et superbonus) pour les automobilistes qui passeraient à l’hybride ou à l’électrique.
Une décision idéologique pour les associations d'automobilistes
Et bien que la l’interdiction du diesel soit approuvée par 54 % des Franciliens, selon un dernier sondage Ifop pour le JDD, les associations d’automobilistes dénoncent quant à elles un plan irrationnel et idéologique qui stigmatise les automobilistes les plus modestes.