La couche d’ozone reconstituée d’ici 2050 ?

Par La Redaction Modifié le 21 juillet 2016 à 11 h 08

Le trou dans la couche d'ozone a réduit de plus de 4 millions de km2 depuis 2000 et d'après les chercheurs, il pourrait disparaitre avant 2050. Ceci est peut-être la preuve que les mesures qu'impose le protocole de Montréal ont été utiles.

En 2000, lors de l'ouverture de la 6ème conférence sur les Changements Climatiques à La Haye, Jacques Chirac s'alarmait avec cette phrase : « il y a non assistance à personnes en danger », avec pour ligne de mire le trou dans la couche d'ozone.

Cependant contrairement à ce que l'on a pu entendre, des chercheurs ont calculé qu'entre 2000 et 2015, le trou dans la couche d'ozone a diminué d'environ 4 millions de km2. Ces chiffres sont le résultat de mesures calculées chaque mois de septembre depuis quinze ans, et publiées jeudi 7 juillet dans la revue américaine « Science ».

Ils expliquent également une pause temporaire dans le processus en octobre 2015, engendrée par l'éruption du volcan Calbuco dans le sud du Chili six mois plus tôt.

Vers une disparition du trou de la couche d'ozone ?

La NASA a prouvé que la déperdition en ozone au dessus de l'Antartique avait atteint une superficie de 24 millions de km2 en 2014, le record datant de 2000 avec plus de 29,9 millions de km2. Selon le site www.notre-planete.info, le trou est actuellement moindre que durant la période 1998-2006.

Les CFC, des gaz chimiques que l'on retrouve dans les systèmes de climatisation, de réfrigération, dans les aérosols ou encore dans d'autres processus industriels, détruisent notre ozone. Grâce au Protocole de Montréal, traité international conclu en 1987, l'interdiction progressive de ces gaz a permis une chute de leur concentration dans l'atmosphère de 10 à 15% par rapport au pic de la fin des années 90. C'est l'explication du dernier rapport quadriennal de l'Organisation météorologique mondial du programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) publié en 2015.

Susan Solomon, professeur de chimie et de sciences du climat au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et principale auteure de cette étude publiée dans « Science » annonce que l'homme est capable avec un certain projet politique de réparer les dégâts qu'il a lui même causé à la planète.

L'autre point positif est que d'ici à 2030, d'après des simulations du PNUE, le Protocole de Montréal, adopté par tous les pays empêchera 2 millions de cancers de la peau par an, des dommages oculaires et immunitaires sur les humains et préservera la faune et l'agriculture.

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