La ville de Lyon peine à respirer sous les particules fines

Par La Redaction Modifié le 11 février 2020 à 8 h 23

Des mesures restrictives de la circulation ont été mises en place dans différents départements de Rhône-Alpes, victimes des particules fines.

Des conditions météo propices à l’augmentation des concentrations de particules fines. En raison de l’épisode de pollution en cours depuis mardi dans le bassin lyonnais et sans vraiment d’amélioration attendue en cette fin de semaine, le préfet du Rhône a pris la décision de maintenir pour vendredi la circulation différenciée. Il sera donc interdit de rouler dans le périmètre concerné, ce qui concerne une grande partie de Lyon, Villeurbanne et Caluire si vous n’êtes pas dotés d’une vignette Crit’Air, 0, 1, 2 ou 3.

Sur les routes, la vitesse est diminuée de 20 km/h lorsque la vitesse maximale autorisée est supérieure à 90km/h. Les services de l’Etat précisent que sur les axes à 80km/h, il sera nécessaire et obligatoire de circuler à 70.

De multiples restrictions

La métropole lyonnaise n’est pas la seule à être concernée par cet épisode de pollution aux particules fines. En effet, ces jours-ci la pollution s’étend à tous les départements de la région Rhône-Alpes, plus que sujets aux poussières, comme l’Isère qui connaît aussi son lot de restrictions. Mais également dans le bassin grenoblois, où la procédure préfectorale d’alerte de niveau N1 a été activée ce 23 janvier, des mesures ont été mises en place afin de réduire le trafic.

Dès 5 heures vendredi, la vitesse sera réduite de 20 km/h également sur les grands axes et seuls les véhicules possédants un certificat de qualité de l’air de classe « zéro émission moteur », de classe 1, 2 ou 3 sont autorisés à se déplacer dans les communes de Grenoble-Alpes Métropole.

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