Singapour a mis en place un centre régional de recherche pour le ‘remanufacturing’ en coopération avec des multinationales et de nombreuses PME technologiques. Une initiative publique qui a une optique économique, s’inscrivant dans une démarche d’économie des ressources.
Après le recyclage, place au remanufacturing
Singapour a mis en place un centre régional de recherche pour le ‘remanufacturing’ en coopération avec des multinationales et de nombreuses PME technologiques. Une initiative publique qui a une optique économique, s’inscrivant dans une démarche d’économie des ressources.
Du recyclage au remanufacturing
Le remanufacturing est une pratique nouvelle qui a de beaux jours devant elle. Il s’agit de démonter des mécanismes usagés, de les nettoyer et les contrôler. Ils sont par la suite ré-assembler pour une réutilisation, avec des garanties parfois identiques à celles de produits neufs.
Selon A*STAR, l’agence qui va piloter le nouveau centre de Singapour, la discipline est plus responsable que le simple recyclage: le remanufacturing conserve une grande partie de la valeur ajoutée du produit. Ce qui n’est pas le cas du recyclage qui en général fait repasser les matériaux à recycler à l’état de matière première.
D'importants partenariats
Avec l’Advanced Remanufacturing & Technology Centre (ARTC), Singapour voit les choses en grand. Des partenariats ont été signés avec des leaders mondiaux de l'industrie technologique de pointe. Boeing, Siemens, Rolls-Royce ou Carl Zeiss peuvent être cités. Des dizaines de PME ont conclu un accord avec l’ARTC pour profiter des avancées dans le domaine et participer à un marché qui s’annonce juteux.
D’après A*STAR, rien que pour le secteur de l’automobile, ce marché du remanufacturing devrait atteindre 104,8 milliards de dollars US dès 2015. De quoi aiguiser les appétits. Et d’attirer les industriels vers des pratiques qui ont l’avantage incident d’être aussi bénéfiques pour l’environnement par la conservation des ressources.