L’hiver n’est pas encore là mais le froid oui, avec toutes les conséquences qu’il implique pour les sans-abris, un architecte a trouvé un moyen de leur donner un toit.
Scandalisé par les conditions de vie que subissent les sans-abri à Londres, l’architecte James Furzer a trouvé une solution pour les abriter. Ulyces souligne que depuis 2010, dans la capitale britannique, le nombre de SDF est en hausse de 77 %.
De plus certaines mesures adoptées par la municipalité n’arrangent pas la situation, voire l’empire. Les pics anti-SDF parsemés un peu partout dans la capitale londonienne par de nombreux commerçants, en sont l’exemple typique. Ces pics sont mis en place devant leurs vitrines afin qu’aucun sans-abris ne puisse y trouver refuge.
James Furzer explique à Détours que la mise en place de pics en métal dans les rues de Londres pour empêcher les sans-abri de trouver des lieux de repos est vraiment dégoûtante et inhumaine.
Pour lutter contre ses nouvelles installations honteuses qui ne cessent de pulluler dans les capitales telles que Londres et Paris, l’architecte a imaginé un tout autre concept. Détours souligne que Furzer a trouvé un moyen très ingénieux d’héberger temporairement tous ces sans domicile. Il a pensé des refuges qui se fixent comme des excroissances sur le côté des immeubles, à hauteur d’homme.
Non seulement un refuge mais aussi une sécurité
Ces cabanes des villes ne sont cependant pas des maisons et fournissent le minimum. En effet, elles sont accessibles à l’aide d’une échelle repliable, et ne sont qu’une idée pour une solution temporaire face à l’immensité du problème des sans abris, elles ne détiennent ni accès à l’eau, ni à l’électricité.
Seul le confort d’une nuit à l’abri sur un matelas leur est offert ainsi que quelques rangements. Même si Détours note que les cabanes se composent d’un toit vitré et qu’elle pourrait potentiellement accueillir un panneau solaire, qui donnerait donc la possibilité de chauffer leurs installations, et c’est un point important.
Ces cabanes protègent donc les SDF des intempéries mais aussi des violences dont ils sont régulièrement victimes. Furzer précise qu’ils sont treize fois plus disposés aux incivilités. On peut lire sur sa campagne de financement participatif que les personnes sans-abri sont des personnes aussi. Si son concept peut encourager un changement d’attitude du public envers les sans-abri, alors le projet sera un succès.
Pour le moment, sa campagne de financement sur Indiegogo n’a pas encore reçu assez de fonds mais l’argent collecté pourra permettre de réaliser un prototype, permettant on le souhaite de trouver d’autres financements.