Les ONG ont été conviées à une série de réunions publiques avec l’administration de Taïwan pour parler de développement durable. Une initiative tardive mais qui fait tout de même honneur à la démocratie de l’île.
Citoyens et gouvernement associés contre les GES
Les ONG ont été conviées à une série de réunions publiques avec l’administration de Taïwan pour parler de développement durable. Une initiative tardive mais qui fait tout de même honneur à la démocratie de l’île.
Avec ses objectifs de réduction des émissions de GES (-50% par rapport à 2000 en 2050) et sa sensibilité au développement durable, l’administration de "l’île rebelle" se veut responsable. Mais jusqu’ici, ses initiatives étaient restées internes. La participation de représentants de l’industrie n'était qu'occasionnelle.
Dès la journée mondiale de l’environnement 2010, le président Ma Yingjiu avait promis d’ouvrir le débat au public. Après sa réélection, il a tenu sa promesse. Les ONG ont massivement répondu à l’appel. Près de 300 personnes, majoritairement des citoyens impliqués dans la cause environnementale, étaient présents à la première réunion organisée par le ministère de l’Environnement.
Le ministre Stephen Shen s’est réjoui de ce succès:
« Nous devons trouver une solution gagnant - gagnant pour établir l’équilibre entre rapidité et durabilité de la croissance économique. Plutôt que de représenter des positions opposées, le gouvernement et les ONG devraient former une sorte de partenariat pour lutter contre le changement climatique ».
Une initiative qui – si elle est suivie et prise au sérieux par les autorités - sera tout à l’honneur de la démocratie de Taiwan.