Le Programme Australien des Sciences du Réchauffement Climatique du Pacifique lance trois outils informatiques pour mieux comprendre les changements climatiques dans le Pacifique.
De nouveaux outils pour regarder le changement climatique du Pacifique de plus près
Le Programme Australien des Sciences du Réchauffement Climatique du Pacifique (Pacific Climate Change Science Program - PCCSP) vient de lancer trois outils informatiques pour une meilleure compréhension des changements climatiques dans le Pacifique et une adaptation plus efficace.
Cette inauguration a eu lieu le 10 août dans les Iles Marshall lors de la 14ème conférence des Directeurs de services météorologiques dans la région. Quatorze Pays du Pacifique et le Timor Oriental utiliseront ces nouveaux outils.
Le Portail de données sur le changement climatique dans le Pacifique et le Portail de données sur les cyclones tropicaux dans le Pacifique sont disponibles gratuitement pour tous et offrent un résumé du climat dans le Pacifique.
Le troisième est un système de gestion de données, CliDE (Climate Data for the Environment - Données climatiques pour l’environnement) à l’usage des services météorologiques dans les 15 pays du programme.
Accélération du réchauffement
Les portails relayent les informations rassemblées dans 90 sites d’observation à travers le Pacifique, et permettent de relier les événements climatiques passés aux impacts sur la population et les infrastructures.
Ils ont déjà confirmé que les dix dernières années ont été les plus chaudes pour la région, avec une accélération du réchauffement, mais que le changement pour les cyclones, en revanche, est très variable d’une année à l’autre.
Les scientifiques du PCCSP travaillent sur les projections climatiques pour les 15 pays, qui devraient être publiées en novembre 2011. Le PCCSP fait partie de l’Initiative australienne d’adaptation au changement climatique, un programme de 328 millions de dollars (environ 228 millions d'euros) créé en 2008.
L’objectif est de venir en aide aux pays en développement et aux petites îles les plus vulnérables face au changement climatique.