Recycler les déchets du bois pour se fournir en électricité, la nouvelle piste d’énergie renouvelable pour la Nouvelle-Zélande, selon une compagnie hawaïenne.
Les déchets de bois, nouvelle énergie renouvelable?
Recycler les déchets du bois pour se fournir en électricité, la nouvelle piste d’énergie renouvelable pour la Nouvelle-Zélande, selon une compagnie hawaïenne.
Miser sur le bois pour être vert, une nouvelle façon de pourvoir à ses propres besoins en énergie ?
Le bois, source d'énergie
M. Rapier, responsable Technologie de Merica, entreprise d’énergie renouvelable hawaïenne, a été envoyé pour évaluer les possibilités de développement d’une industrie en biocarburants issus des déchets du bois. Merica serait prête à apporter un soutien technologique et financier au projet.
Si l’évaluation des coûts (transport du bois, etc.) se révèle concluante, la concrétisation du projet serait un nouvel élan pour l’énergie propre en Nouvelle-Zélande et permettrait d’offrir un partenariat avec des entreprises privées locales.
Une fois passée l’étape de vérification, les directeurs de Merica auront besoin de déterminer si leur technologie correspond bien aux besoins en carburants du pays. Ils ont déjà une bonne connaissance générale des besoins en énergie de la Nouvelle-Zélande, assez similaires à ceux d’Hawaï, et estiment que le pays, éloigné de tout, comme Hawaï, possède les paramètres nécessaires au projet : un secteur biomasse conséquent et une importation élevée de carburants.
Un intérêt industriel
Dans l’idéal, le projet comprendrait la construction d’une raffinerie, ou, si plus restreint financièrement, une meilleure rentabilité du transport de la biomasse. Le bois pourrait être transformé en un produit proche du charbon ou d’un carburant liquide, parfait pour un approvisionnement régulier, sous réserve de pouvoir concurrencer une énergie déjà bon marché.
A l’université de Canterbury (Otago, NZ), le professeur Shusheng Pang, directeur du Centre de Recherche des Technologies du Bois, a déclaré suite à sa rencontre avec M. Rapier que le travail, encore au stade préliminaire, était prometteur et ambitieux. Malgré les possibilités limitées d’investissements pour la construction d’une usine à l’échelle commerciale qui pourrait cependant fournir 5 à 6 mégawatts d’énergie, assez pour 40.000 à 50.000 foyers.
La compagnie aérienne Air New Zealand semble elle aussi intéressée par les carburants développés par Merica, et le porte-parole du Ministre du Commerce Tim Groser a fait un compte-rendu très positif de son entretien avec M. Rapier, en Nouvelle-Zélande dans le cadre du programme néo-zélandais des Visiteurs Investisseurs dans le Commerce et l’Entreprise.