Le Panga, star des rayons poissonniers, est élevé en quantités industrielles en Asie. Son bilan écologique considéré excellent promet de s’améliorer grâce à une société finnoise. Celle-ci va utiliser ses viscères pour produire du biocarburant.
Du biocarburant à base de graisse de poisson
Le Panga, star des rayons poissonniers, est élevé en quantités industrielles en Asie. Son bilan écologique, considéré excellent, promet de s’améliorer grâce à une société finnoise. Celle-ci va utiliser ses viscères pour produire du biocarburant.
Un carburant à base de poisson
Neste Oil, compagnie pétrolière nationale finlandaise, a résolument investi dans les carburants alternatifs. Son biodiesel NExBTL principalement produit à partir d’huile de palme malaisienne, a l’avantage de pouvoir être raffiné à partir de divers produits.
La dernière matière première validée par les ingénieurs finnois vient d’Asie, plus précisément du Vietnam et de Thaïlande. Il s’agit des résidus de la transformation du panga, un poisson qui a envahi les magasins du monde entier.
Une empreinte écologique presque parfaite
Avec son prix compétitif et ses filets blancs sans arêtes, ce poisson a été introduit sur les marchés occidentaux dans les années 2000 avec un grand succès. L’emprunte écologique du poisson est selon les experts une des meilleures.
Simple déclaration préventive visant à éviter l’assimilation à l’autre star des poissonneries, la perche du Nil ? Peut être. Le succès commercial de la perche du Nil a été fortement entaché par les diverses accusations du documentaire Le cauchemar de Darwin en 2005. Toujours est-il que, quel qu’il soit à présent, ce bilan environnemental va tendre à s’améliorer grâce à l’initiative de Neste Oil.
Matti Lehmus, vice-président responsable de la branche énergies renouvelables chez le pétrolier nordique, est optimiste
Ça a du sens au niveau environnemental d’utiliser les sous-produits de diverses industries pour remplacer le pétrole par des produits propres et de qualité.
Selon les calculs de ses équipes, l’utilisation de NExBTL offrirait une réduction de 84% d’émissions par rapport aux carburants classiques. Et cela, en considérant le cycle de vie du produit.