Depuis Fukushima, le Japon cherche à devenir indépendant de l’énergie nucléaire : les ENR sont donc à l’honneur. Récemment, le ministère de l’économie a avancé des chiffres concernant l’utilisation du géothermique : 21 nouvelles usines pourraient être construites à moyen terme.
Du géothermique à la place du nucléaire ?
Depuis Fukushima, le Japon cherche à devenir indépendant de l’énergie nucléaire : les ENR sont donc à l’honneur. Récemment, le ministère de l’économie a avancé des chiffres concernant l’utilisation du géothermique : 21 nouvelles usines pourraient être construites à moyen terme.
De quoi fournir l’énergie suffisante pour se passer de quelques réacteurs nucléaires. Cet objectif de 21 usines a été donné par Shinichiro Fukushima, le responsable de ce type d’énergie au ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie. Selon lui, les subventions accordées aux projets de cette filière rendent possible des projets de petite envergure économiquement intéressants, ce qui n’était pas le cas il y a quelques années.
En effet, suite à la catastrophe de Fukushima en 2011, le gouvernement japonais a voté un ensemble de mesures garantissant aux producteurs d’énergie propre un prix d’achat supérieur au prix normal. « Les usines géothermiques ne rejettent quasiment aucun GES dans l’atmosphère, si c'est de la vapeur d’eau. L’énergie produite par ce biais rentre donc naturellement dans le cadre de ces subventions » explique Shinichiro Fukushima.
A l’heure actuelle, le Japon dispose de 17 usines géothermiques. Principalement situées dans les régions septentrionales de Hokkaido et Tohoku, elles ont une capacité totale de 520 mégawatts. Une capacité qui pourrait donc rapidement être doublée.