Plusieurs professionnels de l’apiculture se sont rassemblés à Paris afin d'obtenir des aides exceptionnelles et un environnement plus favorable à nos chères pollinisatrices.
Le ministère de l’Agriculture a annoncé jeudi 7 juin le lancement d'un état des lieux national afin de stopper l’exceptionnel taux de mortalité des abeilles. Des professionnels de l’apiculture s’étaient également rassemblés à Paris pour réclamer des aides exceptionnelles et un environnement plus adapté aux pollinisatrices.
Le ministère de l'environnement a souligné dans un communiqué que les services du ministère de l’Agriculture vont tout mettre en place pour établir un état des lieux précis des mortalités, sur l’ensemble du territoire, via les services déconcentrés de l’État et en associant des apiculteurs.
Ce recensement a pour objectif d’expertiser les dispositifs d’accompagnement les plus adaptés, c'est ce qu'a indiqué le ministère, où une délégation d’apiculteurs a été reçue dans la journée par le cabinet du ministre, absent de Paris.
À la fin de l'année dernière, le ministère avait mis en place en Bretagne et dans les Pays de Loire un dispositif donnant aux apiculteurs la possibilité de déclarer leurs pertes. Il s'agit du même procédé qui va être étendu au niveau national.
Selon l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf), depuis plusieurs années, les apiculteurs français subissent environ 30 % de leurs cheptels en hiver. Le président de l'Unaf Gilles Lanio a annoncé son inquiétude car selon lui un cap supplémentaire a été franchi avec des taux de mortalité pouvant grimper à 40, 50 voire 80 %. Il est donc plus qu'urgent d'agir.