Les chiffres provisoires du premier trimestre 2010 indiquent une baisse de 45% du CO2 généré par la production électrique par rapport à 2009.
le CO2 divisé par deux pour la production d’électricité
Les chiffres provisoires du premier trimestre 2010 indiquent une baisse de 45% du CO2 généré par la production électrique par rapport à 2009.
Plus d'électricité, moins de gaz
Après avoir annoncé ces chiffres, provenant de l’Inventaire national des gaz à effet de serre, la secrétaire d’État au Changement Climatique, Teresa Ribera, a indiqué que cette réduction des émissions a lieu en dépit d’une augmentation de quatre pourcents de la demande d’électricité au cours de la période considérée.
Les émissions ont atteint leur plus faible niveau depuis 2004, date à laquelle les mesures ont été mises en place. Si la tendance se maintient, il sera possible cette année de revenir aux niveaux d’émissions de 1990, malgré une nette augmentation de la consommation électrique.
Le renouvelable, pas si marginal
Teresa Ribera souligne en outre que ces bons résultats ne sont pas une conséquence de la crise, mais sont attribuables principalement à l'augmentation importante de la part de l'éolien et de l'hydroélectrique dans la production, ainsi qu’au maintien de la part du nucléaire. À cela viennent s’ajouter des gains d’efficacité notables, tant au niveau de la production que de la consommation d’électricité.
En 2008, la part du charbon a diminué au profit de celle du gaz, tandis qu’en 2009 elles ont toutes deux cédé du terrain face aux énergies renouvelables, dont la part a augmenté de 26%.
La secrétaire d’État fait remarquer que ces changements permettent à l’Espagne d’importer moins de combustibles fossiles et d’exporter de l’électricité, tout en générant moins de pollution. La baisse des émissions dues aux transports routiers amorcée en 2008 semble quant à elle se confirmer, avec une réduction de 7,7% pour le seul mois de janvier 2010.