Une fois de plus, les fêtes de la San Fermín ont donné lieu à des protestations de la part des associations de défense des animaux, alors que Pampelune s’apprête à célébrer les corridas et les traditionnels lâchers de taureaux qui les précèdent. Les activistes anti-corridas réclament …
Manifestations anti-corridas en marge des fêtes de Pampelune
Une fois de plus, les fêtes de la San Fermín ont donné lieu à des protestations de la part des associations de défense des animaux, alors que Pampelune s’apprête à célébrer les corridas et les traditionnels lâchers de taureaux qui les précèdent. Les activistes anti-corridas réclament leur abolition et tentent de rallier les touristes à leur cause.
L’encierro, cette pratique qui consiste à lâcher les taureaux dans les rues de la ville pour les conduire jusqu’aux arènes où ils seront mis à mort lors de la corrida, n’attirent pas que les touristes. Pour la 9ème année consécutive, les collectifs PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) et Animas Naturalis ont protesté pour dénoncer les souffrances infligées aux taureaux au cours de ces manifestations.
Près de 90 personnes à moitié nues ont peint leur corps en rouge et noir, avant de s’allonger ainsi sur le sol pour former l’image d’un taureau ensanglanté. Pour eux, les fêtes de la San Fermín se résument en trois mots : le sang, la torture et la mort. Ils réclament l’abolition de la tauromachie et veulent convaincre les touristes que l’encierro n’a rien d’un jeu pour les taureaux. Cette course-poursuite se termine dans l’arène, où les banderilles et les coups d’épée mettront fin à leur vie : un traitement barbare que dénoncent avec véhémence les manifestants.
Venus des 4 coins d’Espagne, des États-Unis, d’Angleterre, du Portugal et de Grèce, ils ont déclaré aux journalistes présents qu’ils reviendraient protester à Pampelune tous les ans, afin de rappeler aux touristes qu’il existe d’autres manières plus éthiques de faire la fête.