Des militants de Greenpeace bloquent un navire brésilien en mission d’exploration pour de nouvelles sources de pétrole et de gaz dans les eaux néo-zélandaises. Le gouvernement cherche une solution légale pour sortir du problème.
Greenpeace contre un géant de l’exploitation pétrolière
Des militants de Greenpeace bloquent un navire brésilien en mission d’exploration pour de nouvelles sources de pétrole et de gaz dans les eaux néo-zélandaises. Le gouvernement cherche une solution légale pour sortir du problème.
Un encombrant visiteur
Plusieurs nageurs se sont amarrés à des bouées à proximité du pétrolier brésilien Petrobras pour l’empêcher de poursuivre ses recherches sur les fonds marins dans le bassin de Raukumara, sur la côte est de la Nouvelle-Zélande. Outre les écologistes, le conflit émeut aussi les communautés maories qui n’ont pas été consultées et pour lesquelles le pétrolier n’a aucun droit de se trouver dans les eaux près de leurs terres tribales.
Le gouvernement est maintenant tiraillé entre le droit de Greenpeace de manifester et celui du pétrolier d’exercer son activité professionnelle.
La police interposée
Le pétrolier n’a pas demandé l’aide du gouvernement, bien que son travail soit largement perturbé, mais la police a envoyé du renfort pour contrôler les militants de Greenpeace. Tous sont menacés de prison et d’une amende de 10.000 dollars s’ils s’approchent à moins de 200m du navire.
Le commissaire Taylor confirme qu’il ne s’agit que de mesures de sécurité pour protéger les gens et le matériel, comme le souhaite le Premier Ministre John Key.
J’attends de la police qu’elle trouve un équilibre entre les droits des militants et les droits de l’exploitation pétrolière.
Relais politiques
Le député maori Te Ururoa Flavell ne l’entend pas de cette oreille et compare l’intervention policière à la situation en Lybie :
Nous ne sommes pas en Lybie et nous ne devrions pas utiliser les forces armées contre notre propre peuple.
La communauté maorie soutient les militants de Greenpeace, n’y voyant pas de protestation mais la protection des eaux et des terres ancestrales subvenant à leurs besoins depuis des générations.
Le député vert Gareth Hugues s’oppose aussi aux actions du gouvernement :
On voit les priorités : ils ne s’impliquent pas dans la controverse sur la chasse à la baleine mais envisagent toutes les solutions possibles quand il s’agit de protéger les intérêts d’investisseurs étrangers.