Le gouvernement fédéral américain a présenté les nouvelles étiquettes utilisées pour les voitures modèles 2013, affichant pour la première fois une estimation du coût annuel en carburant et l’impact du véhicule sur l’environnement.
Inauguration des autocollants “voiture basse consommation”
Le gouvernement fédéral américain a présenté les nouvelles étiquettes utilisées pour les voitures modèles 2013, affichant pour la première fois une estimation du coût annuel en carburant et l’impact du véhicule sur l’environnement.
Une nouvelle classification de la consommation
Les étiquettes vont remplacer celles utilisées depuis 5 ans, devenues trop basiques pour les besoins des consommateurs. Elles seront différentes pour les véhicules traditionnels, les hybrides et les électriques.
Les constructeurs automobiles, l’Agence de protection de l’environnement (EPA) et le Ministère des transports ont d’abord collectivement rejeté un modèle très simple où tous les véhicules étaient évalués sur une même échelle de A à D pour leur consommation et leur pollution. L’étiquette choisie est plus détaillée, et l’échelle permet de comparer les véhicules en tenant compte des différentes catégories.
Calcul de la consommation
Les consommateurs pourront maintenant faire un choix avisé, en ayant connaissance du coût pour 100 miles, des émissions de gaz à effet de serre et celles de gaz participant au nuage de pollution. Sur les étiquettes des voitures électriques, bonnes élèves des émissions de gaz à effet de serre, on trouve le temps de charge et la durée d’utilisation. Les évaluations ne tiennent pas en compte les émissions des centrales électriques nécessaires à leur recharge, car les mesures sont trop variables et les constructeurs n’ont aucun moyen de contrôle. Le prix au gallon choisi pour évaluer les coûts sera réévalué chaque année. Une application smartphone permet aussi d’analyser un code-barre sur l’étiquette pour recevoir les données personnalisées en fonction du lieu de vie.
Les réactions
Les constructeurs sont ravis de ce nouveau système litre au km (plutôt que le traditionnel km au litre) qui aide le consommateur à utiliser les nouvelles technologies, et ainsi augmenter le nombre de véhicules basse consommation. Les écologistes regrettent le système traditionnel mais soutiennent cette nouvelle étiquette plus détaillée. Le directeur de la Safe Climate Campaign (Une campagne pour un climat sûr) attend toutefois davantage du gouvernement lors de l’annonce des nouvelles règlementations à l’automne : il faut maintenant revoir à la hausse les standards sur les émissions de gaz et la consommation pour la gamme 2017-2025. Il espère 60 miles par gallon (25km au litre).