En octobre 2012, le Système d’Alerte de Déforestation (SAD) a détecté 487 km2 de forêt en moins sur le territoire de l’Amazonie Légale, soit une hausse de 377% par rapport au même mois de 2011, quand la déforestation avaient atteint 102 km2. Grâce à la faible couverture nuageuse, 83% du territoire a pu être surveillé, bien plus que les 51% enregistrés en 2011.
La déforestation de la forêt amazonienne repart en flèche
En octobre 2012, le Système d’Alerte de Déforestation (SAD) a détecté 487 km2 de forêt en moins sur le territoire de l’Amazonie Légale, soit une hausse de 377% par rapport au même mois de 2011, quand la déforestation avaient atteint 102 km2. Grâce à la faible couverture nuageuse, 83% du territoire a pu être surveillé, bien plus que les 51% enregistrés en 2011.
La déforestation cumulée entre août et octobre 2012 est de 1.151 km2, soit une augmentation de 125% par rapport à la même période l’an dernier.
En octobre 2012, un peu plus d’un tiers (36%) de la déforestation a concerné l’Etat du Pará et pour 30% celui de Mato Grosso. Le reste a été enregistré dans l’Etat de Amazonas (17%), Rondônia (12%) et les autres Etats (Acre, Tocantins et Roraima).
En octobre 2012, la déforestation détectée par le SAD équivaut à 26 millions de tonnes de CO2. Sur la période cumulée (août à octobre 2012) les émissions en équivalent de CO2 sont de 57 millions de tonnes, ce qui représente une hausse de 27% par rapport à la même période l’an dernier.
D’après le chercheur de l’Imazon, Heron Martins, les mois durant lesquels la dégradation du principal poumon végétal de la planète a été la plus agressive ont été août, septembre et octobre, notamment dans la zone se situant entre Cuiabá, capitale du Mato Grosso, et Santarém, capitale du Pará.
Selon lui, les zones de conservation et de protection ont été réduites afin de bénéficier à des grands travaux d’infrastructure comme le complexe de Tapajós, dans le Pará, et l’usine de Santo Antônio, à Rondônia.