L’état de l’Alaska vient de donner son accord à TransCanada Corp pour un projet de pipeline qui permettrait l’exploitation du gaz naturel de l’état pour l’exportation outre-mer. Un changement de cap pour l’entreprise.
TransCanada obtient l’accord de l’Alaska pour son projet de transport de gaz naturel liquéfié
L'état de l'Alaska vient de donner son accord à TransCanada Corp. pour un projet de pipeline qui permettrait l’exploitation du gaz naturel de l’état pour l’exportation outre-mer. Un changement de cap pour l’entreprise.
Un nouveau projet d’extraction et d’exportation de gaz naturel liquéfié
Un accord non surprenant puisque TransCanada avait déjà demandé à l'état de lui permettre de modifier le projet initialement prévu entre la frontière de l’Alaska à North Slope et la province de l’Alberta au Canada pour se concentrer davantage sur un nouveau projet de transport de gaz naturel liquéfié à destination de l’exportation outre-mer.
Le gouverneur Sean Parnell souhaite concilier chacune des parties et relancer le projet, apparemment toujours bloqué. Il a déclaré que si les marchés se sont vraiment déplacés vers l’outre-mer au lieu des 48 États Américains, il est souhaitable que les entreprises s’unissent derrière un projet qui permettrait l’exportation de gaz naturel liquéfié vers les côtes du Pacifique, plutôt que traverser le Canada jusqu’à l’Alberta.
TransCanada, qui possède une licence exclusive avec l'État pour réaliser le pipeline, concentrait essentiellement ses études sur l'Alberta. Mais après presque deux ans, aucun accord n’a été annoncé avec les producteurs de gaz de l’Alaska (ExxonMobil, ConocoPhillips et BP). Elle devra cependant déposer une demande à la Federal Energy Regulatory Commission avant le mois d’octobre 2012 si elle souhaite obtenir l’autorisation pour la construction et l’exploitation du pipeline.
L’engagement de TransCanada
Les commissaires de l’Alaska Revenue and Natural Ressources ont repoussé cette date à 2014 puisque TransCanada a demandé de pouvoir s'adapter aux changements d'orientation de la politique d’exportation.
Les commissaires veulent aussi que TransCanada mène une concertation publique de manière « complète et pertinente » afin de justifier un tel projet, et ce, avant le 31 décembre 2012.
Selon Kurt Gibson, directeur de l’Alaska Gas Pipeline Project Office, TransCanada devrait terminer ses études initiales de projet d’ici septembre 2012. Il confirme que cela inclura des données comme le choix du tracé, la taille appropriée du pipe et le débit associé. TransCanada devra également fournir aux commissaires, en début d'année prochaine, les détails du projet de pipeline de gaz naturel liquéfié ainsi que son calendrier de réalisation.
Mr Gibson a déclaré que les entreprises ont le devoir d’extraire les gaz provenant de leur concession. Il affirme qu’elles devraient saisir l’opportunité et ressentir la même urgence que l’état pour commercialiser le gaz naturel de l'Alaska.