L’Organisation de coopération économique des pays d’Asie Pacifique (APEC) s’est engagée pour l’environnement lors du grand rendez-vous de Hawaï les 12 et 13 novembre 2011. Diminution des droits de douane pour les “produits écologiques”, réduction de l’intensité énergétique : le Pacifique passe au vert.
L’APEC agit pour l’environnement
L’Organisation de coopération économique des pays d’Asie Pacifique (APEC) s’est engagée pour l’environnement lors du grand rendez-vous de Hawaï les 12 et 13 novembre 2011. Diminution des droits de douane pour les "produits écologiques", réduction de l’intensité énergétique : le Pacifique passe au vert.
Dans la déclaration de Honolulu, les dirigeants des 21 pays (16 pays d’Asie et d’Océanie, 5 du continent américain) présents à ce grand rendez-vous se sont engagés à répondre simultanément aux deux défis de notre époque : la crise économique et la dégradation de l’environnement. Ils veulent accélérer la transition vers une économie à basses émissions tout en créant des nouvelles sources de croissance économique et d’emploi. La déclaration proclame ainsi :
Nous avons déjà promu ces objectifs pendant l’année 2011. En 2012, les 21 membres vont développer une liste de produits "verts" qui peuvent contribuer à notre objectif de croissance responsable et de développement durable. Les droits de douane sur ces produits seront réduits à 5% au plus dès 2015.
Les barrières non douanières telles que les exigences d’adaptation au marché local seront également éliminées pour ces produits. Les leaders des 21 économies de l’organisation se sont aussi accordés à promouvoir le concept de "croissance verte" : les subventions aux énergies fossiles seront rationalisées et réduites si possible, et l’intensité énergétique des pays concernés devra être réduite de 45% d’ici à 2025. Pour cela, des mesures concrètes dans les domaines des transports, de la construction, des réseaux électriques… seront prises.
Espérons que ces belles déclarations seront suivies d’action et que les membres de l’APEC pourront résoudre leurs nombreux différends grâce à l’objectif commun d’assurer une croissance durable aux pays des rives de l’océan Pacifique et du reste du monde.