En Nouvelle-Zélande, on a décidé d’investir dans le futur des jeunes. En effet, beaucoup trop d’entre eux choisissent l’option du suicide quand ils ne trouvent pas d’autres solutions à leurs problèmes. Une organisation vient d’être créée afin de trouver de nouveaux moyens de financement pour aider les associations caritatives pour la jeunesse. Une révolution du modèle traditionnel d’aide aux jeunes, pour leur redonner le goût de vivre.
Le premier label social pour dire NON au suicide des jeunes
En Nouvelle-Zélande, on a décidé d’investir dans le futur des jeunes. En effet, beaucoup trop d’entre eux choisissent l’option du suicide quand ils ne trouvent pas d’autres solutions à leurs problèmes. Une organisation vient d’être créée afin de trouver de nouveaux moyens de financement pour aider les associations caritatives pour la jeunesse. Une révolution du modèle traditionnel d’aide aux jeunes, pour leur redonner le goût de vivre.
Le but de Y for YOUTH (J for JEUNES en français)? Simplement que les associations pour les jeunes s’autofinancent, et puissent réduire l’effroyable taux de suicide chez les jeunes.
Une situation terrible pour les jeunes Néo-Zélandais
En Nouvelle-Zélande, la situation sociale des jeunes est l’une des pires du monde développé. 25% d’entre eux sont au chômage, et le harcèlement à l’école est presque devenu une banalité. Selon les chiffres les plus récents de l’année 2012, le taux de suicide chez les jeunes en Nouvelle-Zélande est le deuxième plus élevé des pays de l’OCDE, et a bondit de 40% par rapport à l’année dernière.
Alex Greig, entrepreneur et fondateur de Y for YOUTH explique la logique qui a conduit à la création de l’association.
" Clairement, ce qui est fait aujourd’hui ne fonctionne pas. On a besoin d’un nouveau modèle d’association caritative afin de faire face aux problèmes auxquels les jeunes sont confrontés. J’ai remarqué pour la première fois il y a 15 ans le nombre choquant de jeunes qui se suicident. Depuis, j’ai toujours voulu essayer d’améliorer les vies de la génération future. "
Alex a décidé de créer un nouveau modèle d’association qui puisse générer ses propres financements. Ce sera une alternative aux donations et aux subventions sur lesquelles on ne peut pas toujours compter.
Un nouveau label
Des entreprises donnent directement un pourcentage de leurs bénéfices à l’association, qui redistribue 100% de l’argent aux organisations pour la jeunesse. Il en existe plus de 6000 en Nouvelle Zélande. En retour, les entreprises peuvent afficher le Y du label YOUTH sur leurs produits, un peu comme elles le font avec le commerce équitable par exemple.
Lara Jane, co-fondatrice du groupe, affirme que les consommateurs d’aujourd’hui choisissent en priorité des produits des entreprises qui contribuent à la communauté.
« Nous avons développé un système qui leur permet de faire cela, et qui leur fait également de la publicité, augmente leur chiffre d’affaire et l’image de leur marque. C’est du gagnant-gagnant. »
« Il y a des centaines d’associations qui ont du potentiel mais l’incertitude créée par un manque de financements les empêche d’avoir un impact suffisant sur les jeunes. C’est ça qu’on veut changer. »
L’association débute, et cherche toujours 100 anges fondateurs pour aider à la construction de son noyau dur.
Un de ces anges, Michael Mayell, ajoute :
« Tout le monde doit le faire. Ce n’est pas un choix, les compagnies ne doivent pas être seulement responsables socialement mais doivent aussi le prouver. »